8-Mars au Burkina :  Insécurité et résilience des porteuses d’Afrique

8-Mars au Burkina : Insécurité et résilience des porteuses d’Afrique

Comme d’autres pays dans le monde, le pays des hommes intègres a célébré hier la Journée internationale du 8-Mars dédiée à l’autre moitié du ciel. Le thème national : «Crise sécuritaire au Burkina Faso : quelles stratégies pour une meilleure résilience des femmes ?» ne pouvait pas mieux tomber avec le terrorisme indiscriminé qui sévit au Burkina, marqué par le massacre des civils notamment des femmes.

Si la plupart de ces victimes sont des hommes, les femmes ne sont guère épargnées. Fin janvier à Inata, 31 d’entre elles parmi les 42 tués étaient des femmes, lesquelles sont devenues des cibles vulnérables des katibas du Sahel.

Cette 163e Journée consacrée aux femmes a été l’occasion pour nos mères, sœurs et épouses d’échanger avec le premier magistrat du Faso, Roch Kaboré. Il s’est agi de mieux carapacer les femmes face à ces drames issus du terrorisme.

Si elles ont perdu maris et souvent enfants, ces femmes constituent le gros lot des 700 mille déplacés internes du Burkina. Les images hélas de ces maters dolorosa (mères douleur) penchées sur leurs fils malades, affamés ou souffrant de kwashiorkor renvoyant à celles de la Pieta sont devenues banales dans les camps de déplacés.

Résilience, d’accord, mais aide conséquente, et la visite le 2 février 2020 du Haut-commissaire des Nations unies au Burkina Filippo Grandi lui aura permis de sonner le cor : il y a nécessité d’assistance de populations en danger au Burkina Faso. Et à commencer par ces femmes, ces porteuses d’Afrique, selon les mots du poète.

Bien sûr, le leadership des femmes, l’égalité de chance… ont été aussi au centre de cette journée, dont il faut de plus en plus déconnecter le côté festif de celui célébral, même si utile et ludique peuvent aller de pair.

Bonne fête aux femmes !

La REDACTION

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