N’en déplaise aux Cassandres, ce 26e FESPACO a été un grand succès : organisation, sécurité, festif, ambiance, affluence des «Blancs» et tous les autres invités, c’était «nickel». Chapeau bas au gouvernement.
Pour un pays dont le Nord, l’Est, et toute une bonne partie est grimée au rouge, signe de danger réel il est vrai, du fait de terrorisme si fait que les diplomates étrangers, déconseillent vivement à leurs ressortissants d’éviter sauf nécessité, toute virée au pays des hommes intègres, dans un tel ‘’bled’’ donc, si l’on a observé le monde qui a déferlé à ces noces d’or de la biennale du 7e art, on ne peut que dire une chose : le gouvernement a fait du bon job.
Le CNO avec à sa tête Yacouba Traoré, a crapahuté dur. Le Burkina n’a pas de problème avec qui que ce soit. Les autres peuples aiment les Burkinabè, qu’ils savent travailleurs et accueillants. «Jamais, je n’ai vu autant de gens à un FESPACO», a lâché le réalisateur malien et secrétaire général de la FEPACI, Cheick Omar Cissoko. On peut être contre le régime mais pas contre les populations, tout comme le FESPACO a offert une vue de ce qu’apporterait la réconciliation au Burkina Faso, car rien ne sert aussi d’ostraciser, d’étouffer sous des paravents divers. Seuls la vérité, la justice et un dialogue franc et fécond peuvent nous faire léguer un Burkina pacifié aux générations futures.
Il n’y a eu ni petit incident djihadiste, ni acte apocalyptique. Et c’est par un heureux happening end, que Joël Karekezi a reçu le Graal du FESPACO, l’Etalon d’or de Yennenga pour son film «The Mercy of the jungle» en présence de trois (3) chefs d’Etat : IBK du Mali, Paul Kagame du rwanda et Roch Kaboré du Burkina. Encore bravo au gouvernement burkinabè !
Zowenmanogo ZOUNGRANA
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