Denrées de première nécessité : Les prix à ne pas dépasser sont fixés

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Le lundi 4 décembre 2017, en la faveur de la 10e session ordinaire du Cadre de concertation tripartite (CCT),  le gouvernement, le secteur privé et la société civile ont procédé à l’examen des prix appliqués sur les produits de grande consommation. L’objectif de cette rencontre annuelle, est de lutter contre l’inflation en cette année caractérisée par un important déficit céréalier. Il ressort de cette session de travail que les prix suivants seront appliqués sur les produits suivants :

– le riz 25% brisure : 16 000 FCFA, le sac de 50 Kg,

– le maïs et le sorgho : 15 500 FCFA le sac de 100 Kg ;

– le petit mil : 19 000 FCFA le sac de 100 Kg ;

– l’huile alimentaire : 825 FCFA le litre soit 16 500 FCFA le bidon de 20 litres ;

– le sucre granulé : 600 FCFA le Kg ;

– le sucre en morceaux : 750 FCFA le Kg ;

– le savon SN Citec n°1 : 260 FCFA ;

– le savon SN Citec n°2 : 365 FCFA

– la baguette de pain de 180g et 200g à respectivement 130 FCFA et

150 FCFA.

– le ciment CPJ : 5 000 FCFA le sac, soit 100 000 FCFA la tonne.

Par ailleurs, les acteurs de cette commission tripartite ont saisi l’opportunité de cette session pour adopter des mesures visant à prévenir une hausse des prix des céréales à travers des sanctions. Pour le ministre en charge du commerce, Stéphane Sanou, qui s’est confié à nos confrères de radio Oméga, il s’agit  de juguler les prix afin d’éviter que le consommateur ne souffre. Très attaché à la stricte application de ces prix-plafonds, le Ministère en charge du commerce a, outre la sensibilisation, procédé à des missions de suivi-contrôle et de sanctions de commerçants indélicats durant cette année.

Ces missions ont permis, de l’avis de Stéphane Sanou, d’infliger des sanctions pécuniaires d’un montant de près de 208 milliards de francs CFA. En plus de la vérification de la conformité des prix, les équipes techniques du Ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, lors de leurs missions de suivi-contrôle, s’intéressent aux poids et à la qualité des produits vendus sur la place du marché, tout cela pour le respect des normes, mais aussi pour que le consommateur ne soit pas grugé.

«Nous ne sommes pas contre le fait que les commerçants fassent des bénéfices, mais que ces bénéfices soient dans l’ordre du raisonnable», a déclaré le ministre du commerce Stéphane Sanou.

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