Evènements du 18 novembre à l’ambassade de France : la communauté diplomatique va protester auprès des autorités burkinabè

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Le 18 novembre dernier, vers 11 heures 30 minutes devant l’ambassade de France au Burkina Faso, environ 1 millier de manifestants pacifiques, encadrés par leurs éléments de sécurité en gilets jaunes étaient devant les locaux de cette extraterritorialité de France au Burkina à Ouaga. Ils ont déposé un courrier en bonne et due forme, laquelle correspondance a été réceptionnée par l’ambassade. L’épistolaire demandait le départ de la France et de ses soldats du Burkina.

Après ce dépôt de la lettre, une partie des manifestants s’en est allée, mais une autre est restée caïllasser par des cailloux et des billes à métal des véhicules du personnel. Un matelas et des pneus ont été brûlés. Toutes ces actions auront duré 3 heures 30 minutes à peu près et l’ambassade a riposté par des jets de gaz lacrymogène et des grenades bruyantes. Du côté de l’ambassade, on trouve inexplicable et gravissime que durant 3 heures 30 minutes, les forces de sécurité burkinabè ne soient pas intervenues pour disperser les manifestants alors que de l’aide a bien été demandée par l’ambassade.

Du reste, selon la Convention de Vienne à laquelle le Burkina Faso a souscrit, toutes les enclaves diplomatiques doivent être protégées et défendues en cas de problème. Or, durant 3 heures 30 minutes rien selon l’ambassade, côté intervention de l’Etat burkinabè. C’est après que les forces de sécurité burkinabè sont arrivées et ont rétabli l’ordre. L’ambassade de France ne comprend pas, car après le 30 septembre, le gouvernement burkinabè s’était engagé à protéger désormais cette enceinte diplomatique. Le 18 novembre, cela fera la 2ème fois que rien n’est fait. Au-delà de la lettre que l’ambassade de France a transmise au ministère des Affaires étrangères burkinabè, il est plausible que la communauté diplomatique au Faso fasse une missive commune pour protester et demander à l’Etat burkinabè de respecter sa signature qu’il a apposée au bas de la Convention de Vienne.    

           

La rédaction

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