- Prolongation de la Transition de 2 à 5 ans
- 2- Susciter la candidature de Assimi Goïta à la prochaine présidentielle, lequel sera élevé au rang de général telles sont les décisions-phares des conclusions du dialogue inter-malien dont la fin est intervenue ce week-end. Deux décisions dont l’annonce a crevé l’applaudimètre. Et pourtant, ces 2 oukases enrobés sous cet arbre à palabre non-inclusif ne figuraient nulle part dans aucune thématique de l’Agenda de ce conclave.
- A la vérité, rien de surprenant à cet aboutissement et ceux qui poussent des cris d’orfraie à une volonté farouche de Goïta de rester scotché à son fauteuil de président perdent leur temps et savaient pertinemment que même si l’objectif de ce dialogue était la recherche de solutions à la crise sécuritaire, l’avenir de la Transition du moins celui de Goïta était le vrai sujet.
- Et encore, la nouvelle Constitution avait entrebâillé une porte pour que le tombeur d’IBK puisse se faire absoudre par le feu du suffrage universel. Si on ajoute les suppliques et objurgations des centaines de participants à ce dialogue pour que soit «suscitée la candidature de Assimi Goïta», que reste-t-il à ce dernier ? Sinon que de répondre à l’appel du peuple ! Même si partis politiques et une partie de la société civile étaient indésirables à ce rendez-vous.
- Manifestement, ceux qui avaient parié sur un Assimi Goïta qui emboitera le pas à ATT ont tout faux ! On peut être certain qu’il a lu ce devancier au pouvoir ATT, notamment Comment j’ai pris le pouvoir, pourquoi je l’ai quitté. Mais, le temps de ce «kôro» béret rouge, n’est pas celui de Goïta béret vert ! Kati est différent de Djikoroni ! Avec ce schéma tracé, on devine sous la dictée de Goïta, voici les militaires qui auront un quinquennat en 2025, date probable des élections et qui seront élus sans coup férir pour 2025-2030, car on voit mal pourquoi, ça s’arrêtera en 2027.
- Double quinquennat en perspective pour Assimi Goïta qui va exercer un mandat en tant que président militaire de Transition, et qui veut le faire, sans la tenue de camouflage ! Ce qui se susurrait et se subodorait (les militaires au Mali ne veulent pas partir) est en passe de se concrétiser.
- La critique à l’endroit des civils accusés de ne point vouloir quitter le pouvoir vole donc en éclats les militaires font pareil au Mali, la preuve par Goïta, seul bémol, c’est que l’illustre locataire du camp de Kati pourrait partir en 2030, respectant au moins ce que les présidents-civils peinent à faire, les prescriptions constitutionnelles des baux présidentiels à 2. D’ici ce temps aussi, on espère que Goïta sera parvenu à bouter hors du Mali, les croquants terroristes.
- Car c’est ce chantier-là, que l’homme du «Takokelé», IBK peinait à réaliser qui a occasionné le coup d’Etat de Goïta. Désormais, les militaires sont au pouvoir et sur le terrain au Mali, 2 quinquennats pourraient suffire à pacifier le Mali. Du reste, une des conclusions du dialogue, dit qu’il faut «ouvrir le dialogue avec les groupes armés». Autrement dit, prendre langue avec les terroristes !
- La REDACTION
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