La désignation du nouveau bureau provincial du Mouvement du peuple pour le progrès semble être une pilule restée en travers de la gorge de plusieurs militants de la capitale économique. Dans la soirée du mercredi 5 septembre dernier, alors que se tenait une rencontre entre le bureau sortant et le nouvel exécutif, en vue de la préparation de la visite prochaine du chef du parlement,plusieurs militants qui avaient pris d’assaut les abords pour exprimer leur opposition à l’entrée en fonction des nouveaux responsables du parti ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène par la police.
Selon des témoignages recueillis sur place après la course poursuite entre les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), les manifestants accusent le secrétaire général) sortant de la section provinciale du MPP/Houet Léonce Sanou d’avoir enfreint à leur « décret d’interdiction » d’organiser une activité au siège du parti avant le dégagement d’un « consensus » dans la désignation des membres du nouveau bureau.Le coordinateur provincial adjoint des élèves, étudiants et grandes écoles du MPP/Houet Théophile Kambou qui s’est confié à nos confrères de Burkina 24, a regretté la présence du dispositif sécuritaire mis en place par le SG sortant pour empêcher l’accès de certains militants à la salle.
Néanmoins confie le SG sortant Léonce Sanou à nos confrères, « cette rencontre d’information des structures du parti pour l’organisation de l’accueil du président de l’Assemblée nationale prévue en fin de soirée a bel et bien eu lieu. Et les choses se seraient passées plus convenablement si des « frondeurs n’étaient pas intervenus pour saboter les activités régulières du part ». Rappelons que la désignation de ce nouveau bureau avait donné lieu à de violentes réactions d’une partie des militants qui s’en étaient pris à la délégation venue de Ouagadougou pour la cause.
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