17e sommet des BRICS de Rio de Janeiro : Que gagne l’Afrique dans tout ça ?

17e sommet des BRICS de Rio de Janeiro : Que gagne l’Afrique dans tout ça ?

Un 17e sommet des BRICS qui se tient à Rio de Janeiro sans le président russe dont la présence aurait été souhaitée surtout après le 16e raout de Khazan, mais également, une réunion avec le fauteuil vide de Xi Jinping de Chine, une première depuis le 1er sommet des BRICS en 2009 !

Si le n°1 russe est aux abonnés absents, représenté par son inamovible ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov, s’il est absent, on l’explique par le fait qu’il est visé par la Thémis internationale la CPI dont le Traité de Rome a été ratifié par le Brésil.

Les BRICS, c’est l’alternative au mastodonte du système occidental et américain, c’est l’antisystème par excellence. Exploitant à la fond la caisse, la polémique, sinon le rejet de ce système, ces «non-alignés» 2.0 que sont les BRICS essayent de se frayer un chemin. Surtout face au 47e président américain, qui rythme la géopolitique mondiale. Notamment avec les sanctions douanières punitives sur l’acier, les métaux, le numérique…

Il y a comme un vide dans la régulation des droits internationaux, brèche dans laquelle aimeraient bien s’engouffrer les BRICS. Car avec 40% du PIB, 11 pays, les BRICS représentent bon an mal an un poids. A cette 17e rencontre, en l’absence des 2 présidents hyper puissants XI Jinping  qu’on dit avoir voulu ne pas trop mécontenter Trump et Vladimir Poutine, en leur absence,

c’est donc Lula Da Silva du Brésil qui était la figure emblématique de ce jamborée de Rio de Janeiro, où des questions telles que la situation à Gaza, le climat, les tarifs douaniers, les crises humanitaires ont été évoqués. Mais quid de l’Afrique dans tout ça ?

Evidemment, dans les BRICS, on a l’Afrique du Sud, on a l’Egypte, mais à y observer de près, on a la vague impression qu’il faut que le continent redouble d’effort, car dans tout regroupement, il y a les intérêts généraux, mais ceux individuels ne sont pas pour autant mis dans un angle mort. Confirmant l’adage que le Tout n’est pas égal à la somme des parties. Ainsi, entre les BRICS et l’Occident et l’Amérique, on semble ne pas trop se froisser, encore moins marcher sur les intérêts des uns et des autres.

Exemple entre les USA et la Chine, on se toise, l’aigle et le dragon se bousculent, mais in fine, s’accommodent de leurs desideratas respectifs, car ils savent qu’ils ont besoin l’un de l’autre. Si les USA ont besoin de la main d’œuvre et des terres rares de la Chine, celle-ci a besoin de la technologie des USA. L’Egypte est un grand allié des USA. L’Afrique du Sud bien qu’ayant des bisbilles avec Israël (à cause de la CPI encore) a vu son président faire le déplacement à Washington, ou grâce à sa qualité manœuvrière il n’a pas Subi l’infamie de l’Ukrainien Vlodymir Zelenky. C’est bien ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent africain devrait d’abord muscler des organisations telles l’UA et même pourquoi pas créer une grande entité économique.

On a de nos jours les sommets Russafrique, Chinafrique, UE-Afrique, mais en vérité, ce sont des sommets avec 54 pays, des confettis de Nations, faciles à dompter. Dans les BRICS, on sent toujours la mainmise des grands. D’ailleurs, Trump menace de casser ce conglomérat. Et sans doute, le mini-sommet USA-Afrique qui débute ce 9 juillet à Washington avec Trump et 5 chefs d’Etat africains triés sur le volet nous en dira plus .

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