Nouveau drame de la route au Mali. Hier mardi 3 août 2021, 37 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans un accident de la circulation à Zambougou, près de la ville de Ségou. Selon le ministère des Transports et des Infrastructures, l’accident concerne un car de transport en commun qui est entré en collision avec un camion transportant des forains.
Le Mali n’est pas à son premier drame. Avant Ségou, plusieurs autres villes africaines ont connu pareilles situations dramatiques. Ce nouveau drame de la route dont on ignore jusque-là les circonstances réelles, remet au goût du jour l’imprudence, la négligence en circulation mais aussi l’incurie des autorités face aux dérives enregistrées sur les routes en Afrique. Ces attitudes que l’on peine à éradiquer ont fini par s’imposer comme des règles avec lesquelles il faut composer et s’accommoder lorsque l’on se lance sur les routes africaines. Excès de vitesses, surcharges, défaut de freinage, problèmes mécaniques ignorés, non-respect du code de la route, le quotidien des usagers de la route dans nombre de pays et désormais inscrit en lettre d’or dans les habitudes. Ces graves manquements, favorisés par la corruption endémique, véritable gangrène de toute société sont de plus en plus des phénomènes sociaux entrainant mort et désolation.
Aux dernières nouvelles, la collision mortelle dont Zambougou a été le théâtre a été causée après que les pneus du camion ont éclaté. Le résultat est plus que révoltant. 37 morts et plusieurs blessés sur le carreau. C’est triste dira-t-on au sujet de ces infortunés qui viennent de passer de vie à trépas. C’est également une nouvelle scène qui servira aux autorités de venir «rendre hommage» aux victimes et rappeler l’urgence de respecter les règles de la circulation, mais que valent ces incessantes interpellations sans mesures rigoureuses et vigoureuses ?
La rédaction


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