Ce 14 janvier 2022, lorsque la batterie de sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA tombait sur le Mali allant du gel des avoirs à diverses rétorsions pour délit de putsch militaire, nul ne donnait cher et de la survie du pouvoir kaki, ni même du Mali économiquement. Et il est vrai que le Mali a souffert le martyre, mais comme le roseau, il a ployé mais n’a pas rompu, jusqu’à l’allégement et la levée totale de tous ces embargos punitifs !
Ce 14 janvier a donc été sanctuarisé pour célébrer cette résilience d’un peuple et d’un pays. Levée des couleurs et animation, de la leçon modèle sur la souveraineté ont été les évènements-phares de ce millésime 2025 gravé désormais dans le marbre de l’histoire malienne. 3 ans déjà que le Mali a résisté.
Célébrer une telle journée revient à signifier que la seconde décolonisation en branle au Mali et plus généralement au Sahel, cette décolonisation est consubstantielle à une lutte contre certaines pratiques, mais aussi à la résilience, car des mesures seront utilisées pour casser la dynamique en cours.
Ce ne sera pas un farniente, loin s’en faut ! Les carcans dont veulent se débarrasser le Mali et l’AES dans son ensemble ne s’accommodent pas de certains intérêts grégaires.
Taper dans ce tas d’intérêts pour que le Sahel s’émancipe et choisir sa voie de développement, ne va pas sans risque de trouver ce qu’un Thomas Sankara appelait déjà «Les ennemis du peuple». Or, là où «passe le peuple, les ennemis du peuple ne doivent pas passer !».
Le cas du Mali face à ces sanctions iniques d’une CEDEAO qui a réagi de façon primaire, ce cas malien est un bon exemple, car lorsque tout un pays est convaincu de ses intérêts, il doit se donner les moyens, y compris une résistance à toute épreuve pour sauvegarder la Nation !
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