La lutte contre le terrorisme est un combat contre des éléments fourbes et lâches. Tantôt dans une fausse accalmie tantôt dans les escarmouches en traitre, les terroristes méritent bien le nom de combattants de l’ombre. Le Bénin depuis 2021 en fait la triste expérience, pays relativement épargné car adossé à la côte maritime, alors que ce sont ceux de l’hinterland, particulièrement qui guerroient contre ces djihadistes.
Ce 17 février 2025, ce sont 6 soldats béninois qui sont tombés sous les balles assassines d’hommes non identifiés mais apparemment qui seraient des assaillants terroristes, selon le mode opératoire utilisé. Le Bénin indexe en tout cas l’Etat islamique (EI) ou le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) qui sévit dans cette zone frontalière. Et le Bénin paie lourdement ses itératives attaques, puisque depuis 2021 à décembre 2024, 121 soldats béninois ont été tués, selon des sources diplomatiques. En janvier dernier, 28 militaires de ce pays avaient déjà été fauchés par ces croquants sanguinaires.
Au risque de ressasser une rengaine, face à ces terroristes, seule une unité d’action des pays de la sous-région peut contrer ces attaques. Or pour une telle neutralisation encore faut-il que les planètes soient alignées. Le Bénin à lui seul ne peut pas venir à bout de ces terroristes. En 2022 déjà, 3000 soldats béninois avaient été jalonnés en ces lieux mais 3 ans après les attaques continuent. A quand une union sacrée contre ces djihadistes sans tenir compte des idéologies ?
La rédaction
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