60 terroristes abattus par Barkhane:  Il est temps que le G5-Sahel se lave le visage

60 terroristes abattus par Barkhane: Il est temps que le G5-Sahel se lave le visage

60 terroristes abattus en un mois. C’est en chiffres l’exploit de la force Barkhane au Nord Mali.  Le 17 février, dans la zone Est de Gao, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans

(GSIM) en a pâti. Des cadres importants de l’Etat islamique ont été pris dans les nasses de ses filets du 22 au 25 février lors d’une opération contre l’Etat islamique dans le Grand Sahara à la frontière avec le Niger. Les pâles d’un hélicoptère ont vrombi dans la zone où opèrent les milices Gatia et du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), pendant que du 9 au 12 mars, une nouvelle opération a porté ses fruits en collaboration avec les Forces armées maliennes (FAMA). C’est ce qui ressort du décompte opéré par nos confrères de RFI.

En un mois donc, Barkhane a démontré que sa présence dans le Nord du Mali n’était pas pour du tourisme. La relève de Serval continue ainsi de dérouler les lettres de sa mission contre des groupes terroristes qui ne veulent pas s’avouer vaincus. Cela vaut donc lettre de confirmation de l’utilité de cette force française, même si elle aussi essuie des pertes dans ses rangs.

Cependant, cette efficacité a des conséquences collatérales dans le G5 Sahel. L’on a vu comment un 2 mars 2018, la capitale burkinabè a pleuré 8 de ses vaillants soldats, frappée en plein cœur par les sbires suicidaires et animés d’une colère vengeresse de la banque à Iyad. Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans  (GSIM) avait en effet affirmé que c’est pour justement répondre aux raids de Barkhane qui a fait des dégâts parmi ses cadres que cette opération a été ficelée et lancée contre le Burkina Faso et son alliée la France.   Sans rentrer dans les détails des différentes théories qui votent pour ou contre cette revendication, il reste constant que ces groupes ont la capacité de se régénérer comme des maléfiques serpents à mille têtes et à frapper en représailles lorsqu’on leur porte des coups.

Il est donc temps que la Force du G5 Sahel déploie ses ailes pour prêter main forte à la force française qui se bat déjà sur le terrain. Il apparaît de moins en moins flatteur que le dos de la sécurité des pays du G5-Sahel soit tout le temps lavé alors que son visage reste poussiéreux de la terreur fabriquée par les groupes terroristes.

Ahmed BAMBARA

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR