80e AG ONU : l’aberration de 2 sièges permanents pour l’Afrique (sans veto) replane !

80e AG ONU : l’aberration de 2 sièges permanents pour l’Afrique (sans veto) replane !

 

 

Le chef de l’Etat kenyan William Ruto s’est longuement étendu sur ce sujet toujours évoqué, mais jamais ni en profondeur, ni un début de discussions sérieuses : la place de 2 pays africains comme permanents à l’ONU. Voici 54 pays, il est vrai des confettis de Nations qui pèsent d’habitants, où se joue actuellement l’avenir économique, minier et démographique de la planète. Voici donc un continent derrière lequel même les nations puissantes (Chine-Russie) nouent des partenariats. Et elles ont le nez creux ces nations, car l’Afrique s’éveille tandis que d’autres nations décélèrent. Comment expliquer alors que dans ce contexte, on refuse ces 2 sièges permanents au sein d’une institution planétaire comme l’ONU ? Ou plutôt si mais sans droit de veto. Il y a évidemment des pays occidentaux qui n’en veulent pas même s’il faut nuancer, car certains sont partant pour ces 2 sièges au Conseil de sécurité mais sans veto. C’est le cas des Etats-Unis. Mais il y a surtout les 5 membres permanents qui ne souhaitent pas diluer leur pouvoir avec 2 pays africains. Ce quintet veut conserver son précarré, adossé solidement à l’arme nucléaire. Et le statu quo, 3 sièges car à quoi bon avoir ces 2 sièges sans pouvoir ? A quoi bon donner une coquille vide à l’Afrique ? C’est une aberration ! Antonio Guterres est favorable à une réforme de l’ONU, mais il n’est pas le seul à décider sur ce sujet. En tout cas, 80 ans après la naissance de l’ONU, il est temps qu’elle quitte la sphère de « machin » pour aller encore de l’avant. Et cela passe nécessairement par une réforme hardie, telle que l’entrée de l’Afrique dans ce cénacle très fermé de sièges permanents du Conseil de sécurité. La géopolitique internationale l’exige maintenant. Il faudrait alors aussi que les Africains parlent d’une même voix pour ne pas se gêner pour ces 2 postes, mettant de l’eau au moulin de ses adversaires.

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