Généralement les TICAD se suivent et se ressemblent presque , mais pour cette 9e édition,le Japon a décidé de faire un peu dans l’exceptionnel en s’intéressant à l’IA et surtout à la première moitié du ciel,les femmes. « Cocréations et solutions innovantes » est le plat de résistance de ce jamborée du cru 2025 de Yokohama auquel prend part une cinquantaine de chefs d’Etat.
La nation nippone veut doter l’Afrique de l’Est de femmes leaders dans la justice et l’administration publique plus précisement dans les problèmes sociaux telle que la résolution des conflits via l’IGAD, cette institution intergouvernementale créée en 1986 regroupant 7 pays de l’Afrique de l’Est. Le Japon compte investir dans la femme africaine pour faire avancer le continent. C’est pertinent encore faut-il s’y prendre avec tact en tenant compte des pesanteurs sociologiques . Investir en la jeune fille dit-on déjà c’est investir dans la nation. Elles sont les porteuses d’Afrique si on les responsabilise en politique, en économie et le social.
Mais cette question du genre et de l’IA n’élude pas à cette TICAD la problématique commerciale.
On parle souvent surtout avec le bouillonement géopolitique actuel , des Américains, Chinois Indiens Russes qui se battent sur le continent pour les terres rares,les terres arables mais on n’oublie trop souvent les Japonais qui ne sont pourtant pas le Cendrillon de la fable en matière commerciale .
La 9e TICAD se veut donc un recentrage sur le genre et un phenomène qu va bouleverser notre vie du futur l’IA mais aussi la poursuite du combat pour sa place commerciale en Afrique . Après tout l’acronyme TICAD est très clair.
Aujourd’hui Au Faso
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