« Les USA nous ont demandé d’accueillir des ressortissants de pays tiers qui étaient expulsés des USA et nous sommes convenus avec eux que les ressortissants de l’Afrique de l’Ouest étaient acceptables car ils n’ont pas besoin de visa pour venir dans notre pays » ; ainsi s’exprimait le 10 septembre 2025 le président ghanéen John Dramani Mahama. Référence sans doute à la CEDEAO d’où sont sortis le Burkina-Mali-Niger.
Actuellement, il y a un contentieux entre les USA et l’Eswatini (ex-Swaziland), qui réclame à l’Amérique plus de 500 millions pour préjudices subis par l’expulsion de 5 personnes à Mbabane dont un Jamaïcain qui a vécu 50 ans aux Etats-Unis.
Après le Rwanda, l’Ouganda, le Soudan du Sud l’Eswatini, l’ex Gold-Coast est le 5e pays à accepter cet arrangement avec les USA concernant les expulsés. On sait que la question migratoire a été au cœur des promesses électorales du 47e président des USA et sa base électorale attache du prix à ce problème.
Mais que gagnent les pays qui concèdent à cette affaire ? Sans doute, ce n’est pas un cadeau et au Ghana cela pourrait aussi avoir une odeur d’espèces sonnantes et trébuchantes. Un échange qui ne dit pas son nom et dont les termes du contrat ne seront pas révélés au grand public. Les taxes douanières imposées par l’Administration Trump qui frappent le Ghana de 15% pourraient également justifier ce « troc » spécial. Evidemment, les Ghanéens sont partagés sur cette affaire, certains la trouvent bénéfique tandis que d’autres indexent un mauvais « deal » qui ne fera que faire grimper la criminalité.
La rédaction
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