L’Agence nationale de renseignement de la RD Congo a été nettoyée au sommet par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi. C’est d’abord son grand patron, François Beya, chargé de la sécurité du président qui a été arrêté et interrogé par ses propres éléments notamment un de ses « petits » Jean-Hervé Mbelu.
En plus de Mbeya, 5 ou 6 autres hauts cadres de l’ANR ont été « cuisinés » et limogés. Officiellement pour insuffisance de résultats, notamment, Tshisekedi est mécontent de la situation à l’Est de la RD Congo et de plusieurs autres dossiers sécuritaires qui sont des échecs cuisants. Il faut dire qu’au-delà de cette version, servie à dessein, il s’agit ni plus ni moins de se débarrasser des securocrates de l’ex-président Joseph Kabila. En effet, tous ceux qui étaient à la tête de l’ANR, Tshisekedi en a hérité de son devancier. Certains disent que c’est Kabila fils qui les a même imposés ! En tout cas « Fantomas » le sobriquet du proscrit a rendu service à Tshisekedi mais pour beaucoup, se dégageait chez lui un parfum de traitrise. Collaborait-il toujours avec Kabila fils ? La mort de Delphin Kahimbi, le patron du renseignement militaire porte-t-elle la marque de Mbeya ?
Mort par suicide (pendaison) le mystère reste entier. Ensuite, Mbeya de par son sa position, s’était fait beaucoup d’ennemis dans l’entourage de Tshisekedi.
Bref, le chef de l’Etat Tshisekedi a décidé de faire d’une pierre deux coups : couper la tête de l’ANR qui semblait le tenir, éloigner des taupes réelles ou fantasmées de Kabila fils, et se doter d’une ANR qui lui obéisse au doigt et à l’œil, fidèle à toute épreuve.
Aujourd’hui au Faso
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