Un rapport qui lui vaut son poste de coordonnatrice-résidente puisque plus ou moins révoquée par son pays d’accueil de travail . Voilà ce que vit Carole Flore-Smereczniak qui vient d’être déclarée indésirable par les autorités burkinabè.
L’objet de cette décision un rapport « pondu » en mars 2025 sur la situation des « enfants et le conflit armée au Burkina Faso »En clair le rapport est jugé tronqué voire faux car ses sources sont nauséabondes. En cause, des vocables sujets à caution et l’emploi de «terminologies équivoques». Et comme la coordonatrice a coprésidé la rédaction du document la responsabilité lui incombe. Ouagadougou la tient donc pour coupable d’avoir laisser élaborer un tel draft de façon unilatérale. Ce qui lui vaut d’être déclarée personna non grata au burkina. Hier 19 août, le gouvernement burkinabè est revenu à la Télévision nationale pour éclaicir davantage l’opinion nationale et internationale sur cette expulsion. Par le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Herman Toé: la sanction n’est pas brute sur la coordonatrice, puisqu’elle a été convoquée maintes fois pour lui signifier d’ajuster les choses «sa façon dont elle gère l’institution». En plus, c’est une sanction qui épouse les canons du droit international foi du SG Toé.
24 heures également après cet oukaze d’expulsion des autorités burkinabè ,L’ONU a réagit officiellement par son porte-parole Stephane Dujarric lequel a fait savoir que la mesure de révocation « ne repose sur aucune base légale » et que seul l’ONU ou plutôt le SG en personne peut congédier une telle personnalité . La maison en verre sise au 45 Sth de New York « regrette » cette décision mais la conteste également.
Mais à l’évidence n’a pas la solution , car quand bien même Antonio Gutterès la maintenait à son poste, elle n’est plus elle n’est plus une interlocutrice crédible aux yeux des autorités burkinabè. Et encore avec qui elle va travailler ? Sans oublier qu’au regard du personnel sa marge de manœuvre devient étriquée. Il faut dire d’ailleurs qu’au regard d’un autre cas similaire avec une devancière il y a lieu que le Système des Nations Unies se conforme aux nouveaux enjeux et à la dynamique actuelle en cours au Burkina . En effet, il y a deux ans Barbara Manzi coordonatrice-résidente subissait le même sort; elle a été explusée. Justement, hier tout en expliquant, le gouvernement affirme qu’au delà des premiers responsables onusiens envoyé en mission, il y a lieu que le Système représenté au Burkina Faso change son logiciel « de paradigme». Du reste, le gouvernement qui dit continuer à travailler avec l’ONU s’y attelera. Dont acte ! Ca évite ces cas fâcheux dans ce partenariat.
Aujourd’hui Au Faso


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