C’est ce qui s’appelle ne pas être aidé par son tempérament ! Avec déjà deux affaires sur le dos, diffamation contre le ministre du Tourisme et corruption de la jeunesse, qui lui auront valu des condamnations, voici qu’Ousmane Sonko s’attire encore d’autres histoires dont l’une lui vaut d’être arrêté et incarcéré à la Brigade des affaires générales. Menacé donc d’arrestation depuis sa condamnation à 2 ans de prison ferme, l’homme rongeait son frein à son domicile de Keur Gorgui à Dakar, surveillé par une escouade de policiers, lesquels ont levé le siège, il y a seulement quelques jours.
Patatra, le voilà qui arrache le téléphone d’une gendarme qui lui prenait des photos. En outre, le procureur Abdoul Karim Diop lui reproche plusieurs autres griefs notamment
– Appel à l’insurrection ;
– Association de malfaiteurs ;
– Atteinte à la sûreté de l’Etat ;
– Complot contre l’autorité de l’Etat ;
– Actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique. Des accusations qui font bondir un des avocats de Sonko, qui parle de « procureur- tailleur car ce sont des faits qui datent de 2021 à 2023».
N’empêche, quelle mouche du coche a piqué le président du PASTEF, lui, dont l’éligibilité était déjà en pointillés, d’avoir encore eu maille à partir avec une personne dépositaire de l’autorité de l’Etat, en l’occurrence, une officier de police judiciaire ? Il a beau avoir une partie de la jeunesse avec lui, et certains crier que la justice est politisée, à force de multiplier les bourdes, il est en train de cultiver une sorte de repoussoir pour son image. La justice est ce qu’elle est, il faut la respecter, surtout quand on est dans sa situation (en prison même si c’est chez lui), on contrôle ses actes et ses paroles. A moins que ce ne soit le début du «chaos indescriptible qu’il promet» s’il n’est pas candidat en février 2024. En attendant il a entamé une grève de la faim depuis hier 30 juillet.
La rédaction
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