Arrêtée la présente liste à 5 à la présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire : Le Conseil constitutionnel met au défi Thiam, Gbagbo et Cie de taire leurs égos

Arrêtée la présente liste à 5 à la présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire : Le Conseil constitutionnel met au défi Thiam, Gbagbo et Cie de taire leurs égos

5 admis sur 60 postulants, le Conseil constitutionnel a rendu sa copie hier 8 septembre 2025 sur l’examen des candidatures à la présidentielle du 25 octobre prochain en Côte d’Ivoire. Il y a un léger mieux, en 2020, ils étaient 44 et seuls 4 ont reçu l’imprimatur des grands juges. Premier constat : sur cette liste définitive, manquent les noms de Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, Tidjane Thiam du PDCI et Pascal Affi N’Guessan du FPI.

 

Pour le premier, la présidente du Conseil constitutionnel constate que nulle part ne figure le nom de Gbagbo sur la liste électorale de la CEI, obstacle insurmontable, auquel s’ajoute 20000 parrainages. Toutes ces avanies font que Gbagbo est out. Quant à Tidjane Thiam, lui aussi, malgré qu’il a retrouvé sa nationalité, il s’est enrôlé étant non Ivoirien, dont inéligible. Son dossier a été rejeté. Enfin, Pascal Affi N’Guessan du FPI est lui aussi forclos car ses parrainages sont incomplets. Et qui sont les 5 retenus par les Grands juges ?

Il y a d’abord Ahoua Don Mello, « candidat de précaution du PPA-CI », radié de ce parti pourtant par Laurent Gbagbo, un Don Mello, qui va envers contre tout le PPA-CI.

Simone Ehivet du Mouvement des générations capables (MGC) qui n’est plus à présenter, puisqu’ayant un long passé politique avec son ex-compagnon dans le FPI. Elle pourrait jouer au trouble-fête.

Jean-Louis Billon, celui qui à vrai dire aurait pu jouer au « Bassirou Diomaye Faye » de Côte d’Ivoire, n’eut été de nombreuses pesanteurs sociologiques, la méfiance, et un PDCI arc-bouté à des considérations qui ne tiennent pas face à des urgences et réalités politiques.

La seule femme, Adjoua Henriette Lagou qui n’est pas à son premier essai, en tant que patronne du parti GP- Paix.

Naturellement, il y a le président-sortant Alassane Ouattara, candidat à un 4e mandat et grand favori de ce scrutin qui sera scruté de tous les horizons, du fait que des ténors de l’opposition ont été écartés du jeu démocratique. Sans encore ressasser les motifs juridiques et judiciaires.

N’est véritablement un chef de parti qui peut rivaliser avec lui, sauf si l’Union sacrée se produisait !

En effet, chacun des grands partis a plus ou moins un représentant pouvant constituer un plan B, lequel plan a toujours été refusé au PDCI et PPA-CI. Le Conseil constitutionnel met au défi Gbagbo, Thiam et Cie de taire leurs égos pour l’alternance si tel est vraiment leur objectif. Mais l’opposition ivoirienne est-elle capable de guérir de cette maladie infantile ?

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