Vives émotions ce lundi 18 août à l’aéroport international de Ouagadougou lors de l’accueil de la dépouille mortelle de Alain Christophe Traoré alias Alino Faso, annoncé mort le 27 juillet dernier par les autorités judiciaires ivoiriennes alors qu’il était détenu depuis janvier à l’Ecole de gendarmerie d’Abidjan. Etaient présents à l’aéroport, plusieurs membres du gouvernement dont le ministre d’État en charge de l’Administration territoriale Emile Zerbo et ses homologues en charge de la Sécurité Mahamoudou Sana, des Affaires étrangères Karamogo Traoré et de la Communication Gilbert Pingdwendé Ouédraogo. On notait également la présence du président du TGI Ouaga 1 ainsi que des amis, parents et connaissances du défunt.
De l’aéroport, la dépouille a été conduite au CHU de Bogodogo par une forte mobilisation populaire, qui continue de réclamer vérité sur cette tragique disparition. Et on pouvait lire sur les banderoles « Justice pour Alino », « ton départ n’est pas une fin, c’est une semence de courage plantée dans le cœur de notre Nation ».
En rappel, la thèse du suicide avancée par le procureur de la république ivoirienne a été rejetée par le gouvernement burkinabè, qui a exigé que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce décès.
Par ailleurs, une enquête judiciaire a été ouverte au Burkina Faso et appel à témoins a été lancé par le Procureur du Faso qui s’est saisit de l’affaire.


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