Assassinat de 6 Français au Niger : Conseil de guerre à Niamey et chasse à l’homme à Doussa-Lauga et Filingué

Assassinat de 6 Français au Niger : Conseil de guerre à Niamey et chasse à l’homme à Doussa-Lauga et Filingué

Qui sont les assassins qui ont odieusement tué les 6 humanitaires d’ACTED, leur guide et chauffeur nigériens le 9 août dernier dans le parc de Kouré dans la région de Dosso au Niger ?

Pour le moment, pas encore de réponse tranchée, même si un confrère nigérien fait état de l’arrestation du chef de la bande de cette abjection. La seule certitude est que les militaires nigériens et les éléments spéciaux de la Force Barkhane sont aux trousses de ceux qui sont venus à motos pour commettre cet irréparable. Une chasse aux terroristes suivie de près et à Niamey et à Paris.

Sur place à Niamey, le chef de l’Etat nigérien Mahamadou Issoufou a tenu un conseil extraordinaire de sécurité, avec les ministres concernés et les patrons des armées. Obejctif, revoir de fond en comble comment sécuriser les zones à risque et celle «oranges», notamment le Nord de Tillabéry, le Sud du Niger en allant vers le Burkina, l’extrême Sud-Est du Niger.

L’association ACTED pour laquelle travaillaient les 6 suppliciés français a donné aussi de la voix via une conférence de presse, en posant une plainte.

Qui sont ces tueurs ? Appartiennent-ils à l’EIGS, d’Al-Sahraoui étant donné qu’AQMI s’en est lavé les mains ? Ou est-ce une des katibas inconnues au bataillon ? Ou de simples bandits dont la route aurait croisé celle des Français ?

Aujourd’hui mardi 11 août, à 5 000 kilomètres de là dans la capitale française, se tiendra aussi, un conseil de défense présidé par le président Emmanuel Macron, en personne. Revoir ce qui a été décidé au sommet post-Pau de Nouakchott, et peut-être même de nouvelles dispositions pour Barkhane, dont les militaires ont l’arme en bandoulière et le doigt sur la gâchette du côté de la zone des 3 frontières du Sahel seront sans doute au menu de cette réunion sécuritaire. Bref, l’aparté de défense parisien se voudra être une revue de la guerre au Sahel où il y a une des OPEX françaises la plus importante, avec 5 100 militaires.

Au demeurant, la traque se poursuit, et l’accent est mis sur 3 localités du Niger : Doussa-Lauga et Filingué où pourraient avoir pu se réfugier les fugitifs . Si un des présumés tueurs a été appréhendé, les sécurocrates sont toujours après les autres hommes qui auraient ôté la vie aux 6 Français et 2 Nigériens. Et il n’y aura nul coin où ils ne passeront et repasseront et difficile sera une échappatoire de ces assaillants, même quand on sait qu’ils bénéficient de complicités locales. Avec cette tragédie, c’est sûr, il y aura encore et encore des recadrages à faire, des points à affiner face à cette guerre oblique .

La REDACTION

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