Les résultats des travaux des 700 délégués repartis en 5 commissions au centre international Mahatma Gandhi sont connus : la refondation de l’Etat du Niger a désormais une matrice. Selon le Dr Mamadou Harouna Djingarey, le président de la Commission nationale des assises sur la refondation, chef de canton de Sinder dans la région de Tillabery. Des points comme la paix, la sécurité et la réconciliation, la refondation politique et institutionnelle, l’économie et le développement durable, la Géopolitique, la justice…ces points ont été âprement abordés. De même, l’appellation «Charte de la refondation» a été préférée à «Charte de la Transition» dans ce premier draft qui sera remis au chef de l’Etat, le général Abderhamane Tiani.
A son sujet justement, le conclave du centre Mahatma Gandhi a proposé qu’il soit désormais appelé «Président de la République», tout court au lieu de CNSP. On a aussi proposé qu’il devienne général d’armée pour sa vision et sa clairvoyance.
Et on imagine que ce que beaucoup attendait c’est la durée de la Transition. C’est désormais aussi connu, les Assises sur la refondation offrent un bail d’un quinquennat au désormais président de la République, le général Abderhamane Tiani. Ainsi, il restera à la tête du Niger jusqu’en 2030.
Un «mandat» «renouvelable» 5 ans encore ! C’est dire donc qu’on ne parle pas d’élections à court ou moyen terme, car il faudra 2030 au moins au minimum dans 5 ans pour évoquer le sujet ou dans 10 ans. Et probablement avec le général-président comme candidat.
Après donc, le Mali et le Burkina, voici le Niger ayant tenu ses Assises nationales, et s’étant doté d’une charte. La troïka de la Confédération de l’AES a chacun, sa «constitution» transitionnelle. Et chacun des 3 dirigeants bénéficie d’un bail assez conséquent pour mener à bien les réformes qui lui tiennent à cœur l
La REDACTION
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