Le soufflet de la manifestation de la « Gen Z » est retombé après 2 jours de tempête non sans avoir eu à laisser un spectacle de désolation sur Tana et d’autres villes de Madagascar. Il aura suffi que ce collectif sonne la trompette contre les itératives coupures d’eau et d’électricité et pour de meilleures conditions de vie pour que les rues s’embrasent.
On dénombre 5 victimes et plusieurs blessés le jeudi passé. « Gen Z » plus étudiants, psalmodiaient des chants, les mains nues levées et avec des fleurs face à la Maréchaussée dont le chef a parlementé avec les jeunes gens avant de charger. Avec comme résultats moins apocalyptique que le jeudi 25 septembre mais des scènes de course-poursuite, de jets de gaz lacrymogène. Il y a 4 jours, ces manifestants que certains disent avoir été inspirés par le cas kenyan et surtout du lointain Népal, malgachisé a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux, ce qui a mis Tana, la capitale en arène pour les casseurs et pilleurs qu’ont tenté en vain de circonscrire les flics du Gl Angelo Ravelonarivo. « Gen Z » se veut une concentration du ras-le-bol des jeunes, les fauteurs en eau trouble seraient selon « Gen Z » des voyous introduits exprès pour discréditer la protestation pratique dit-on, courant depuis la 2e République de l’Amiral rouge Didier Ratsiraka.
Andry Rajoelina a-t-il usé de la même méthode dilatoire pour contenir cette furia légitime ? Possible en tout cas le chef de l’Etat malgache réagit en invitant le « GenZ » à le rencontrer et même en limogeant manif. tenante le ministre de l’ Energie, transporté en l’occasion en mouton de sacrifice expiatoire. Cela n’a pas suffi à calmer cette rue, qui commence à faire monter une petite musique de dégagisme en réclamant la démission du président Rajoelina, pas moins. Sur quelle Grande Île vont se réveiller les habitants, puisque « Gen Z » après cette trêve dominicale appelle à reconduire le mouvement ce lundi 29 septembre 2025. Alors que la capitale panse ses blessures encore béantes et que le pouvoir manie bâton et carottes en alternance, alors que 42% de jeunes sont au chômage même si officiellement le taux de chômage est de 3%.
La rédaction


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