Parer à la catastrophe humanitaire, accompagner la dynamique de la paix en cours sous l’égide des USA-Qatar-UA tels sont les objectifs du sommet humanitaire sur les Grands Lacs tenu à Paris le 30 octobre 2025.
Porté par la France en collaboration avec le Togo médiateur mandaté par l’UA d’où la présence très remarquée du président Faure Gnassingbé.
Accélérer l’intégration économique sous régionale pilier d’une paix pérenne et engager la communauté internationale à bien soutenir les initiatives en cours ont été les centres d’intérêt de cette réunion de Paris à laquelle plusieurs chefs d’Etat ont pris part.
Mais au-delà des prises de position et des calculs, l’urgence demeure un vrai cessez-le-feu sur le terrain. Alors qu’à Washington et à Doha des lignes de la paix sont tracées sur le terrain FARDC-Wazalendo-FDLR-M23 se tirent dessus au Sud et Nord Kivu et qu’entre Kinshasa et Kigali l’escalade langagière ne s’est pas encore estompée, ce sommet de Paris a été encore une fois l’occasion de rappeler que la paix dans ces Grands Lacs n’est pas gagnée et que la guerre qui y sévit est vielle de plusieurs décennies.
Le conclave de Paris vient rappeler la priorité de faire taire les armes et à mettre l’accent sur l’humanitaire. Même si l’on sait que dans la capitale française la géopolitique, les intérêts pour les richesses de cette région étaient comme toujours dans les esprits.
COMMENTAIRES