Conseil conjoint du TAC 7 : L’heure du bilan d’une décennie de coopération

Conseil conjoint du TAC 7 : L’heure du bilan d’une décennie de coopération

Le conseil conjoint de gouvernements de la 7e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, s’est tenu ce jeudi 26 juillet 2018, à la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro. Des dires des chefs de gouvernements, Amadou Gon Coulibaly et Paul Kaba Thiéba, il s’est agi pour les deux délégations ministérielles, de faire le bilan des dix années du TAC, afin d’orienter leurs actions vers la satisfaction des aspirations des peuples burkinabè et ivoirien.

Le 29 juillet 2008, le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire signaient à Ouagadougou, le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre les deux pays.  Cette année marque donc, le dixième anniversaire de ce traité qui suscite tant d’espoirs pour les deux peuples. «Il y a lieu de reconnaître que la signature de ce traité a donné un coup d’accélérateur à la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso», a déclaré le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. Pour lui, cette célébration offre l’occasion de faire le bilan du parcours, afin d’orienter les actions vers la satisfaction des aspirations des peuples ivoirien et burkinabè, «le couple ivoiro-burkinabè est un bel exemple d’intégration réussie». Pour le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, il s’agit plus particulièrement pour les membres de gouvernements de dresser l’état d’exécution des décisions prises par leurs deux chefs d’État, lors de la 6e conférence au sommet du TAC en 2017, à Ouagadougou. «Comme à chacune de nos sessions, nous accorderons une attention particulière, aux grands projets d’intégration. Il faudra aussi évoquer de nouveaux sujets de préoccupation, tel le terrorisme», a indiqué le chef du gouvernement ivoirien. À propos du terrorisme, il a expliqué que seule une combinaison des efforts peut permettre de venir à bout, de ce fléau qui apparaît comme un véritable cancer qui risque d’affecter les différents efforts de développement de nos pays.

Au cours de ce conseil conjoint, les participants vont également se pencher sur les différents projets d’accord dégagés par les experts, lors de leurs travaux.

Aline Ariane BAMOUNI

à Yamoussoukro

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