« Sans les peuples indigènes, il n’y a pas d’avenir pour l’humanité ». Verbatim d’une ministre brésilienne à la COP 30 de Belém. En ouvrant la cérémonie de cette 30e COP, ce lundi 10 novembre 2025, le chef de l’Etat du Brésil, Lula Da Silva a su camper le décor. « S’il y a urgence à accélérer la sortie dans les énergies fossiles », il y a urgence à ce que les grands pollueurs tiennent leurs promesses de payer, mais surtout de ne pas continuer à vouloir être maîtres et possesseurs de la Nature en la détruisant. Alors que s’ouvre cette conférence sur le climat, la tempête Fung-Wong touchait terre aux Philippines, un rappel à grands dégâts, que la parlotte est révolue. A ce sujet, les indigènes d’Amazonie dont la vie est rythmée par cette forêt aussi mystérieuse que nourricière ont le même souci que les Africains et ils doivent conjuguer leurs efforts pour gagner cette bataille pour la vie. On est tenté de dire « Indigènes d’Amazonie, et Africains unissez-vous ». A cette tribune, ce sont des voix de plus en plus audibles, que celles des Africains avec 4% d’émission mais qui encaisse les rejets immenses, mais c’est connu, qui paie commande, les pollueurs impénitents ont aussi le cordon de la bourse…
La Rédaction


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