Côte d’Ivoire : Guillaume Soro réfute les rumeurs de refuge dans une église

Côte d’Ivoire : Guillaume Soro réfute les rumeurs de refuge dans une église

 

Guillaume Soro a réagi sur Facebook aux rumeurs de son retour en Côte d’Ivoire, dénonçant une peur irrationnelle liée à sa possible participation à l’élection présidentielle d’octobre 2025. Il critique le régime en place pour son refus de la confrontation démocratique et souligne sa popularité auprès de la jeunesse et de certains réseaux politiques. Parallèlement, des allégations sans preuves ont accusé l’Église catholique d’abriter Soro et des armes, des affirmations vigoureusement réfutées par le père Norbert Abekan. Soro appelle à se concentrer sur les questions cruciales telles que la justice et l’alternance démocratique, mettant en garde contre les effets néfastes de la politique de la rumeur sur la paix sociale. Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, a réagi le 31 août 2025 sur Facebook aux rumeurs persistantes évoquant son retour en Côte d’Ivoire. Il dénonce une « hantise du pouvoir » et soutient que la simple mention de son nom provoque une inquiétude, voire une peur panique, à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Soro y voit une « incapacité du régime à accepter la confrontation démocratique », tout en rappelant qu’il reste une figure populaire, notamment auprès de la jeunesse et de certains réseaux politiques.

Des vidéos et publications ont récemment accusé l’Église catholique, notamment la paroisse Saint-Jacques d’Abidjan, d’héberger Soro et d’abriter des armes. Ces accusations, non étayées par des preuves concrètes, ont été fermement démenties par le père Norbert Abekan, qui a déclaré que « toutes les portes de la paroisse sont ouvertes » aux autorités pour toute vérification. Il a souligné que ces affirmations ternissent l’image de l’Église et insultent l’intelligence des forces de sécurité, appelant au respect de la vérité et à la préservation de la paix sociale.

Soro, pour sa part, invite le gouvernement comme l’opinion publique à se focaliser sur les enjeux essentiels du pays, la justice et l’alternance démocratique, plutôt que sur les spéculations et la gestion politicienne de la rumeur. Il conclut : « La rumeur passe, mais la vérité finit toujours par s’imposer à nos hantises ».

 

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