La coordination du plan de riposte contre la Covid-19 a animé, par l’intermédiaire de son coordonnateur par intérim, un point de presse sur la situation actuelle de la maladie au Burkina Faso. Il est ressorti de cette rencontre hebdomadaire que des acquis considérables ont été enregistrés et font état d’une baisse considérable du nombre de cas déclarés quotidiennement.
La tendance des cas de contamination est en baisse ces dernières semaines mais la vigilance doit être toujours de mise afin de garder le cap. Si des acquis ont été engrangés dans cette lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus, les autorités sanitaires continuent de prôner le strict respect des consignes. C’est la substance du message du coordonnateur national par intérim de la réponse à l’épidémie de la maladie à coronavirus, Dr Brice Bicaba, lors de son traditionnel point de presse hebdomadaire. Ainsi, selon ses propos, depuis l’apparition de la maladie à coronavirus le 9 mars 2020, notre pays a pris des mesures en vue de lutter contre l’épidémie. Grâce à ces mesures, l’on constate un ralentissement de sa propagation. A ce jour, (22 mai 2020) cinq (5) régions, à savoir, la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins, le Centre, le Plateau central et le Sahel sont toujours actives, selon le Dr Brice Bicaba.
Dans la poursuite des dépistages, «nous nous sommes donnés un objectif d’atteindre 500 tests par jour. Dans les semaines à venir, nous allons y parvenir. Nous allons poursuivre la recherche active des cas et la surveillance au niveau communautaire», a-t-il soutenu. Même si avec l’arrivée des Burkinabè de l’extérieur, les statistiques ont connu une hausse, le coordonnateur estime que la situation est sous contrôle avec les dispositions prises à cet effet. Il s’agit entre autres de la mise en quarantaine systématique de ces personnes et le contrôle régulier de l’évolution de la situation.
Le Dr Bicaba a indiqué que la coordination du plan de riposte a aussi entrepris de tester le personnel soignant. «Nous avons pu tester 74 agents de santé», a-t-il dit. Des dispositions ont été également prises pour mettre en place des points d’entrée dans la ville de Ouagadougou.
Revenant sur le cas des Burkinabè de l’extérieur, le coordonnateur par intérim a expliqué que le dispositif s’appliquera à tous ceux qui vont rentrer. «Ils n’ont pas eu leur troisième prélèvement. Donc, ils ne peuvent pas avoir l’autorisation du ministère de la Santé. Mais nous avons fait ce communiqué pour que ces personnes reviennent et qu’on fasse le troisième prélèvement et qu’on s’assure qu’elles ne constituent pas un risque», s’est-il prononcé par rapport au communiqué sur les 20 étudiants recherchés par les autorités sanitaires. Sur la nécessité de continuer à rapatrier des Burkinabè de l’extérieur en ces temps de Covid-19, le coordonnateur estime qu’ils sont aussi des compatriotes. Selon ses propos, les autorités sanitaires travaillent à réduire les risques de contamination lors des rapatriements.
Larissa KABORE


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