Si la gestion du coup d’Etat en Guinée Bissau et celui raté au Bénin ont été le menu central du 68e sommet de la CEDEAO, le contexte sécuritaire a animé aussi cette rencontre au sommet avec la création prochaine d’une Brigade antiterroriste. D’ici fin 2026, c’est un corps qui se chargera de guerroyer contre les terroristes. Projet qui épouse les propos du président Sierra Léonais Julius Maada Bio : l’avènement d’une CEDEAO non des crises mais celle des opportunités. Combien d’hommes composera cette Brigade ? Comment sera-t-elle financée ?
Où sera son QG ? Comment va-t-elle opérer ? Cette dernière question est fondamentale, car si lutte contre le terrorisme il y a, il faudra une collaboration avec les 3 pays qui ont claqué la porte de la CEDEAO. L’AES qui lutte contre les croquants, en a fait sa priorité n°1. Et si cette Brigade CEDEAO voyait le jour, il faudra forcément qu’elle collabore avec l’AES, pour une solution holistique. C’est dire que CEDEAO et AES sont appelées à travailler pour le bien des peuples de l’Afrique de l’Ouest. Le divorce consommé, il faut cesser tout ce qui est superflu pour se concentrer sur ce problème majeur qu’est la lutte contre ces terroristes. La CEDEAO serait bien inspirée de prendre langue avec l’AES pour coordonner cette bataille.
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