La fin de la crise qui secoue la Poste du Burkina n’est pas pour demain. Deux jours après par l’adoption du statut du personnel tant revendiqué, les agents réunis autour du Syndicat national des travailleurs de la Poste (SYNTRAPOSTE), campent toujours sur leur position. Ils exigent toujours le départ du directeur général Issa Nabi Coulibaly qu’ils accusent de mauvaise gouvernance et de mépris à l’endroit du personnel.
Pour rapprocher les positions très tranchées, la ministre de l’Economie numérique et des Postes a eu une rencontre avec les responsables syndicaux. Mais selon une source, aucune concession n’a été obtenue, et c’est toujours le statuquo. Le syndicat a du reste dans une correspondance adressée au président du Conseil d’administration de la Poste, reconduit un mouvement de grève d’une semaine à compter du vendredi 17 mai au samedi 25 mai 2019. Il s’agit selon le syndicat d’exiger la satisfaction de leur principale revendication contenu dans un mémorandum déjà été transmis au PCA. Dans le même temps, un service minimum sera disponible le samedi 18 mai de 8 heures à 15 heures.
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