Début des Assises nationales sur la Transition au Niger : 5 jours, 5 commissions et 700 délégués pour traiter son chronogramme

Début des Assises nationales sur la Transition au Niger : 5 jours, 5 commissions et 700 délégués pour traiter son chronogramme

C’est parti pour les Assises nationales pour la refondation de la Nation nigérienne ce 15 février 2025. C’est le président du CNSP, le général Abdourahamane Tiani en personne, qui a donné le top de départ des travaux, censés durer 5 jours et au cours desquels, l’itinéraire, le contenu et l’aboutissement de la Transition seront définis par les 700 délégués triés sur le volet, et repartis en 5 commissions. Le chef de l’Etat nigérien, devant un parterre de personnalités dont les ex-présidents Mahamane Ousmane, Issoufou Mahamadou, le général Salou Djibo, le chef de l’Etat dans cette cuvette du centre de conférences Mahatma Gandhi a dit ce que doit être cette rencontre nationale et ce qu’il ne faut pas en attendre !

D’où la boussole qu’il a fixé aux délégués dans son mot introductif, qui est une genèse de la prise du pouvoir jusqu’à la mise en place de la Confédération de l’AES, en passant par les menaces de la CEDEAO d’attaquer le Niger pour libérer le président déchu, Mohamed Bazoum, et les itératives menaces des ennemis du peuple nigérien, cachés à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

Réfléchissez sur l’avenir de la Transition, mais ne perdez pas de vue l’intérêt supérieur du peuple du Niger a conclu, celui qui recevra in fine le draft de ces 5 jours de cogitation.

Sans doute, comme les 2 Assises du Mali et du Burkina Faso, il s’agira pour cette agora nigérienne de dessiner, où va la transition, quels sont ses objectifs primordiaux, et surtout quelle sera sa durée ?

Le timing de cette transition est donc le point crucial des travaux. Sera-t-il de 2, 3, 4 ou 5 années ? A quand des élections ? Seront-elles corrélées à la fin de la lutte sécuritaire ? Autrement dit le «pas d’élections sans la victoire sur le terrorisme !», prévalera-t-il ?

Quant à la poursuite de la Transition, le cornac ne devrait pas changer d’identité, ce serait sans doute le général Abdourahamane Tiani ! Tombera-t-il le treillis pour se mouler dans le boubou d’un candidat, si des élections ont lieu ? Au Mali, la question est sur la table, et au Niger, la charte de la Transition que vont accoucher les 700 délégués devra être très limpide sur ce point, car si la «Constitution » de la Transition stipule que tout membre du CNSP ne peut pas être candidat à un mandat électif, il serait incongrue de vouloir y revenir après !

En Guinée d’ailleurs, le général président Mamadi Doumbouya est face à cet écueil de la charte même si on sait que s’il veut se présenter, il le fera. 5 jours consacrés à l’avenir de la Transition et de facto du Niger : durée et élections et dans quelles conditions, voilà l’agenda de ces Assises nationales !

 

La REDACTION

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