On le dit souvent clivant mais pour ce qui est de ses démissions du perchoir, il reste fidèle à lui-même et n’hésite pas à rendre le tablier quand il sent la bourrasque. Et de deux pour lui puisqu’il l’avait déjà fait en 2010.
Ce 22 septembre 2025, sentant une pétition de ses collègues de la Chambre basse qui le ferait choir de son perchoir, Kamerhe a préféré quitter les choses avant que les choses ne le quittent. En annonçant son départ de la tête du parlement avant le vote défavorable en plénière, cet allié du président Felix Tshisekedi désarçonne plus d’un adversaire mais interroge à plus d’un titre :
Pourquoi ce vote de déchéance a- t-il pu prospérer ? A quoi joue le Président Felix Tshisekedi en laissant débarquer un partenaire qu’il a pourtant sauvé de la prison en 2021 ? L’homme a- t-il commis un impair impardonnable ? Car ça pourrait être lié aussi à cela au-delà de ce qui est reproché officiellement à Kamerhe dont on dit qu’il varie souvent. La présidentielle toujours lointaine a- t-il commencé à troubler le camp au pouvoir ? A moins que ce ne soit la stratégie arrêtée par le chef de l’Etat qui commence à se déployer ? Quelle posture pour l’UNC le parti de Kamerhre dans la mouvance présidentielle ?
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