Le 22 mai 2025 les autorités maliennes dissolvaient les partis politiques , qui étaient il faut en convenir pléthoriques et souvent n’avaient d’existence que lors des campagnes électorales et les élections. Des centaines de partis pour un pays pluralisme politique d’accord mais ça fait trop.
D’où cette volonté de remettre tout à plat afin de voir émerger de grands ensembles. Sauf que les leaders des partis politiques dissous ont saisi la justice pour contester leur disparition décidée par le pouvoir . Et depuis ce début de semaine, une lueur d’espoir pointe pour eux car le TGI de Bamako 1 a tranché en partie : leur requête est recevable sur la forme !
Ce sursis à exécution de la décision des autorités maliennes du TGI de Bamako 1 suite à la saisine des partis politiques relance l’affaire ou disons redonne de l’espoir aux partis. Car l’affaire devrait suivre l’itinéraire allant de la Cour suprême à la cour Constitutionnelle qui statuera sur la constitutionnalité des textes.
Autrement dit, la légalité du décret présidentiel ordonnant la dissolution des partis politiques sera prononcée par cette grande juridiction. Voici donc les grands juges au milieu du guet car il s’agit d’une affaire d’Etat opposant les autorités aux partis politiques . Au mieux, pour ces partis, les 9 sages de la République prononceront la nullité de la décision , ce qui ne veut pas dire que de facto ils sont sortis d’affaire car c’est une décision politique . Au pire, les choses restent en l’état et il y a plus de juridiction pour encore se pourvoir. En attendant, les leaders de ces formations politiques dissoutes s’accrochent au fil rouge en justice qui dit que la forme tient le fond en …l’état .
Aujourdhui au Faso


COMMENTAIRES