Fermeture siège MPP Ouahigouya: C’est tendu entre Smaïla et Jacob !

Fermeture siège MPP Ouahigouya: C’est tendu entre Smaïla et Jacob !

Plus rien ne va au sein de la section régionale du Nord (Ouahigouya) du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) où deux branches du parti au pouvoir sont en passe de passer à l’affrontement.

Selon plusieurs sources, la tension couvait depuis quelques temps, suite au décès du chef du parlement burkinabè, Salifou Diallo, alors président de la fédération régionale du MPP du Nord. Naîtront alors des convoitises de toutes sortes, chez certains cadres qui ont vu leur heure sonné. Sont de ceux-là, une frange des militants se réclamant comme héritiers de Gorba et déterminés à lui succéder tandis que l’autre camp, misant sur son expérience de vieux loups de la politique, mettront des «garde-fous», pour barrer la route à ces «novices plein de prétention». Du reste, on sentait les choses venir, lorsqu’en février  dernier, un groupe de militants en réunion au siège du parti a été congédié manu-militari par d’autres jeunes surexcités. Ce qui s’est produit le mardi 27 mars dernier, n’est donc qu’une suite logique de la crise qui secoue le parti depuis la disparition brutale de Salifou Diallo, maître incontesté de la région du Nord. Tout est parti de la désignation de Sidibé Hamidou, secrétaire permanent des politiques sectorielles au Ministère de l’agriculture comme premier responsable de la fédération régionale. Cette désignation qui ne ferait pas l’unanimité est à l’origine de l’incident qui a conduit à la fermeture du siège régional. Visiblement, et selon plusieurs sources, il s’agirait de militants proches du Dr Smaïla Ouédraogo, actuel ministre de la jeunesse de la formation et de l’insertion professionnelles qui ne faisait pas mystère de son ambition à occuper ce strapontin. En situation de  bras de fer avec Jacob Ouédraogo ancien député et présentement ambassadeur du Burkina au Sénégal, l’actuel ministre est considéré par plusieurs de ses proches comme le légitime successeur du défunt président.   Il serait à l’origine de la fermeture du siège. On apprend par ailleurs que ces mécontents n’ont pas encore dit leur dernier mot et menaceraient de passer à la vitesse supérieure si leur cri du cœur n’était pas entendu. Autrement dit, ils menacent de claquer la porte si cette désignation qui brûle la politesse à leur «champion» n’est pas annulée dans les plus brefs délais. Wait and see !

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