Certains fonds communs d’agents dépassent largement leurs salaires, ce qui pourrait être vu comme une anomalie. C’est pourquoi d’ailleurs, quasiment les bénéficiaires s’adossent à eux pour contracter des prêts bancaires. En effet, un agent du SYNEFID qui a 10 ou 15 millions de fonds communs par an peut se permettre un crédit. Au départ, les banques de la place s’étaient montrées réservées mais il semble que c’est le ministre de l’économie de l’époque Noël Marie Bembamba qui par correspondance a rassuré les institutions bancaires que ce sont des «Fonds sécurisés» et c’est de là que datent les crédits adossés à ces fonds communs et dont le Burkina en est otage depuis quelques semaines.


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