Forces armées nationales : le caporal Ibrahim Yamwéogo conduit à sa dernière demeure

Forces armées nationales : le caporal Ibrahim Yamwéogo conduit à sa dernière demeure

Fortes émotions et recueillements hier lundi 23 avril 2018, au cimetière municipal de Gounghin, à l’inhumation du caporal Ibrahim Yamwéogo, tombé au Mali, lors de l’attaque du camp de la MINUSMA, intervenue le samedi 14 avril dernier. 

En présence de la haute hiérarchie militaire burkinabè, un hommage a été rendu au soldat tombé dans l’exercice de ses fonctions. Du reste, à en croire le chef de bataillon, le caporal Yamwéogo, a donné de sa vie pour limiter les dégâts de cette attaque sans précèdent qu’a essuyée le quartier général de la Mission onusienne au Mali. «Par son courage et sa bravoure, il a tenu son secteur, ce qui a permis de limiter les dégâts», a-t-il signalé.

Notons qu’avant cette cérémonie, le défunt soldat avait été décoré à titre posthume de « la médaille de la Minusma « par les autorités de la mission et de « la Croix de la valeur du soldat « par les autorités maliennes, le vendredi 20 avril 2018, au cours de la cérémonie solennelle d’hommage tenue à Bamako. En rappel, le camp de la Minusma, la Mission des Nations unies au Mali et de l’opération Barkhane a été la cible d’une «importante attaque complexe» dans l’après-midi du samedi 14 avril, à Tombouctou, dans le Nord du pays. Cette attaque qualifiée de «sans précédente» a été revendiquée, il y a quelques jours  (72 heures) par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) dirigé par le terroriste malien, Iyad Ag Ghali. Selon une source, l’attaque du 14 avril a combiné des tirs de mortier, l’explosion de trois véhicules piégés pour ouvrir une brèche, suivie d’un assaut dont certains participants étaient munis de ceintures explosives et déguisés en casques bleus, selon l’état-major français. Le bilan officiel fait état d’un mort et de sept blessés dans les rangs des soldats de l’ONU et de l’armée française et deux civils maliens.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, formé en 2017, est dirigé par le chef islamiste touareg malien Iyad Ag Ghali, avec pour adjoint l’Algérien Yahya Abou El Hamame, chef de «l’émirat du Sahara» d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon un message audio diffusé en mars sur les sites djihadistes.

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