Moments d’émotions empreints de colère le vendredi 25 juin dernier à Kaya, lors de la cérémonie d’inhumation des 11 policiers tués dans l’embuscade sur l’axe Barsalogho-Foubé. Lors de cette cérémonie funéraire, les populations présentes venues nombreuses n’ont pas pris de gants pour signifier leur désapprobation face à la présence du ministre de la Sécurité Ouséni Compaoré.
Ras-le-bolisés par les sempiternelles messages de compassion et d’hommage lors des enterrements à n’en pas finir de victimes du terrorisme, les Kayalais ont littéralement «chassé» le premier flic du Burkina Faso. N’eut été l’entregent, la qualité de négociateur d’un Simon Compaoré, il n’aurait pas assisté à ces funérailles. Fait suffisamment grave, à l’image du terrorisme qui gagne du terrain. A Kaya, c’est tout le gouvernement qui a été culpabilisé pour son «laxisme et son silence» face à la tragédie qui frappe les populations civiles et les Forces de défense et de sécurité (FDS).


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