Investiture de Ouattara et mini-sommet de la CEDEAO à Abidjan : Sur fond de chasse au Lt-Colonel Tigri et du format de la Force en attente

Investiture de Ouattara et mini-sommet de la CEDEAO à Abidjan : Sur fond de chasse au Lt-Colonel Tigri et du format de la Force en attente

Cotonou est redescendu de son apnée, après la tentative de déstabilisation du dimanche 7 décembre dernier. Suite à la reprise en main de la situation par le président Talon, grâce à la vaillance des militaires républicains, et surtout aux forces aéroportées du Nigeria, lesquelles ont délogé les mutins du casernement militaire Togbè, appréhendant 12 d’entre eux, sans qu’on ne sache, le nombre de victimes ni les séquelles de cette journée dominicale folle.

Reprise timide de la vie, avec toujours quelques check-points à certains endroits névralgiques de Cotonou, signe que le qui-vive et les recherches des tenants et aboutissants sont toujours en vigueur. Signe aussi qu’en même temps que la situation se normalise, il reste toujours à faire, la chasse à l’homme du Lieutenant-Colonel Pascal Tigri, le meneur de cette équipée déstabilisatrice se poursuit. Où se trouve-t-il ? A-t- il traversé la frontière vers le Togo ou le Ghana ? Est-il toujours au Bénin ? Les autorités restent peu disertes sur la question. Même si elles avouent que des piliers sécuritaires du régime de Talon ont été libérés à Parakou au Nord du pays notamment le Général Abou Issa et le Colonel Faizou Gomina.

Un coup d’Etat déjoué dont l’onde de choc et pas seulement, a retenti à l’investiture du président réélu de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara. (Lire page 6). D’où le mini-sommet de la CEDEAO dégoté fissa pour se pencher sur le brulot politique béninois. En particulier sur quel format devra revêtir cette Force en attente laquelle n’a pas attendu au Bénin, puisque 200 hommes ont pris pied pour prêter main forte aux Forces armées béninoises (FAB) pour la protection des personnalités et institutions. Quel écot chaque pays de la CEDEAO devra mettre dans la cagnotte ? Combien d’hommes ?

Le Nigeria a déjà marqué le pas. La CEDEAO essaie de concilier les impératifs de ses principes et textes avec une réalité désormais prégnante. La sous-région est en mutation. Il y a trop de problèmes, l’institution elle-même avec la scissiparité opérée par les pays de l’AES questionne la CEDEAO. Et voilà, le cas du Bénin un exemple de Travaux pratiques à elle soumise.

En tout cas, hier dans la foulée, le locataire du palais de la Marina a convoqué un Conseil des ministres extraordinaire aux allures de Conseil de guerre avec la présence militaire et policière. Le film du coup d’Etat déjoué (kidnapping,  d’officiers et tentative de prendre le domicile du chef de l’Etat déclaration à la télévision…)

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