Quel est le degré de menace du JNIM contre le Sénégal, ? Où de ce groupe terroriste guigne le pays de la Teranga ? On sait qu’ils attaquent plusieurs pays du Sahel, et lèchent le Sud du Sahara. La Côte d’Ivoire a été déjà la cible en 2016 à Grand Bassam, le Togo subit ces coups de boutoir sanguinolents dans la région des Savanes, le Bénin également est touché par des attaques par intermittence. « L’eau qui coule sur la tête dégoulinera forcément sur les épaules » dit un adage africain. Là, à cette frontière avec le Mali, plus précisément à Kiguira, le Sénégal a décidé d’anticiper, car depuis plusieurs années, le pays subodore, une attaque et c’est pourquoi 3 unités de la maréchaussée ont été jalonnées ce week-end à Kenedou, Tamba et Saraya. Des gendarmes qui ont pour mission de protéger les biens et sécuriser les populations. Pour ce faire, le pays invite les populations à collaborer avec ces pandores pour une efficience de la mission à eux confiée. Ainsi donc, le Sénégal a décidé de faire dans le préventif, plutôt que le curatif.
S’inspirant un peu de la Mauritanie voisine qui a aussi essayé ce genre d’actions qui l’a mise à l’abri des attaques terroristes depuis 2011 ! Nul n’est à l’abri dans la sous-région de cette guerre asymétrique. Et c’est de bonne guerre que le Sénégal essaye de verrouiller ce secteur qui pourrait être une brèche pour le JNIM très actif dans la zone frontalière. Déjà, depuis le 24 juillet, les motocyclettes sont prohibées, moyen de locomotion utilisés souvent par les terroristes. Reste à savoir si ces 3 unités pourront parer à toute éventualité. Mais déjà mieux vaut prévenir que guérir !
Aujourd’hui au Faso


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