À l’occasion de la Journée mondiale des Casques bleus, commémorée chaque 1er juin, la MINUSMA a rendu un hommage à ces hommes, ceux qui ont dédié leur vie à la paix et à la stabilité au Mali. En effet, lors d’une séance interactive en ligne (Zoom), les Casques bleus burkinabè étaient face aux journalistes de leur pays pour expliquer dans les détails leur quotidien au front, en appui aux Maliens pour qu’ils retrouvent l’entente et la cohésion légendaire qui les ont toujours caractérisés. Il s’agit du commandant du bataillon burkinabè, le colonel Aboudou Karim Lamizana et deux de ses collègues, le lieutenant Ousseni Koura et le sergent Rahimatou Fofana. A ceux-là, s’ajoute l’ambassadeur du Burkina Faso au Mali, Kodio Lougué et bien d’autres. Pour le colonel Lamizana, leur mission principale est de rétablir la paix et la stabilité au Mali. Et pour cela, certaines tâches doivent être accomplies, notamment la coordination avec la hiérarchie et les hommes au front, surtout dans certaine zone où l’Etat n’existe pas sauf des groupes armés signataires de l’accord d’Alger comme le souligne le lieutenant Ousseni Koura. Comment vous vous sentez lorsque vous apprenez que votre pays est sous menace terroriste ? Questionne un journaliste. A cette interrogation, le sergent Rahimatou Fofana indique que c’est avec beaucoup d’indignation qu’elle apprend ces attaques meurtrières et barbares. Elle précise que ces attaques ne peuvent en aucun cas faire baisser le moral des troupes. «Cela nous donne plus de force pour combattre l’ennemi», ajoute le lieutenant. Le colonel Lamizana, indique que ce qui se passe au pays est très triste mais les soldats ont le moral haut et s’activent sur le terrain. «Si nous arrivons à stabiliser le Mali, le Burkina Faso aussi sera stabilisé car les deux pays sont liés», a-t-il dit. Au moment où il était en plein visioconférence, la sirène de la cour a retenti indiquant une menace probable. Ce dernier a rapidement mis les hommes en poste avant de terminer sa conférence. Cette initiative est fort louable car elle permet au peuple burkinabè d’avoir une idée sur le travail que les « Boys » abattent sur le terrain. Chapeau à eux.


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