Le cardinal André Yang de la Corée du Sud, accompagné du cardinal Philippe Ouédraogo, a présidé la messe qui a marqué la fin du pèlerinage diocésain, organisé par l’Eglise catholique au sanctuaire Notre-Dame de Yagma. La messe qui a été dite le dimanche 4 février 2018, a été l’occasion pour le cardinal Philippe Ouédraogo de rappeler aux fidèles catholiques que comme le fils de Dieu, Jésus Christ, ils doivent servir et non chercher à se faire servir.
Ils étaient des milliers de pèlerins à s’être rendus au sanctuaire Notre-Dame de Yagma, ce dimanche 4 février 2018. Ils ont assisté à la célébration du jubilé d’or du 1er pèlerinage diocésain qui s’est déroulé au sanctuaire Notre-Dame de Yagma. Venus de divers horizons, ils ont écouté avec attention, l’homélie préparée pour l’occasion, par le cardinal Philippe Ouédraogo. Dans son homélie, il présente Jésus Christ comme étant celui qui apporte la vie. A l’en croire, le fils de Dieu a révélé au monde, son identité, sa mission. Dans sa mission, il a servi, a-t-il soutenu, avant de rappeler aux fidèles que servir, rend l’homme semblable à Dieu. Pour cela, il a invité les uns et les autres à servir, à se faire serviteurs, et surtout à ne pas chercher à se faire servir.
Il faut rappeler que le pèlerinage diocésain de cette année, coïncide avec la célébration du cinquantenaire du sanctuaire Notre-Dame de Yagma. C’est un évènement sur lequel Philippe Ouédraogo s’est attardé dans son homélie. Il a en effet, invité le peuple de Dieu à aller au large. Pour rendre hommage aux hommes, avec à leur tête, feu cardinal Paul Zoungrana, qui ont fait du sanctuaire Notre-Dame de Yagma, ce lieu saint, l’homme de Dieu a invité les fidèles à porter haut le flambeau de l’Eglise catholique comme l’a fait Saint Paul.
Homme de paix, il a exhorté les uns et les autres à être le grain de sel qui donne le goût à la nourriture ou même à être la flamme qui illumine le monde. Digne fils du Burkina Faso, le cardinal a prié pour le pays des hommes intègres. Il a invité les Burkinabè à s’inspirer de l’exemple de la Corée du Sud qui avait un niveau de développement comme celui du Burkina Faso, mais qui aujourd’hui, a réussi à se développer, grâce au travail et à l’abnégation. Il est catégorique sur ce point car, «il n’y a pas de raccourci pour réussir dans la vie», a-t-il souligné. Si le cardinal a pris l’exemple de la Corée du Sud, c’est simplement parce que pour la célébration de ce cinquantenaire du sanctuaire Notre-Dame de Yagma, la Corée du Sud y a participé, en tant qu’invité d’honneur. C’est donc une forte délégation de Sud-coréens, avec à sa tête le cardinal André Yang, qui a été reçu dans la capitale burkinabè, dans le cadre de cette célébration. Pour mémoire, ce dernier a été élevé au rang de cardinal au même titre que Philipe Ouédraogo par le Pape François en 2014. C’est donc dans un esprit de fraternité entre Sud-coréens et Burkinabè que les fidèles catholiques ont célébré le cinquantenaire du sanctuaire de Notre-Dame de yagma. Cette célébration a également été marquée par la présence d’hommes politiques, tels que : le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo, qui a représenté le président du Faso, le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, l’ex-Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, etc.
Il est important de rappeler que le thème choisi pour la célébration en question s’intitule : «Avec Notre-Dame de Yagma, jubilons et annonçons les merveilles de Dieu». Selon le cardinal, en célébrant ledit cinquantenaire, le peuple de Dieu rend un hommage mérité à la Vierge Marie, la mère du Sauveur.
Thierry AGBODJAN
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