Et si peut-être on s’acheminait vers une candidature de substitution pour ne pas employer celle de « précaution » de Ahoua Don Mello du PPA-CI qui fait cavalier seul pour la présidentielle du 25 octobre 2025 ?
Question non superfétatoire quand Laurent Gbagbo s’est mis depuis ce 10 septembre à consulter ses homologues opposants à commencer par celui qui fut son premier ministre avec lequel il a laissé l’enveloppe du FPI et non la lettre : Pascal Affi N’Guessan, lui aussi recalé par le Conseil constitutionnel pour absence de 20 mille parrainages.
Les deux hommes qui ne se parlaient plus depuis cette séparation douloureuse ont eu ce 10 septembre un huis clos intégral entre eux pour échanger. On devine que tout a tourné autour de ce scrutin d’octobre d’où ils seront absents.
Puis, ce fut le tour de Noël Akossi Bendjo du PDCI d’être reçu et enfin un représentant de GPS de Guillaume Soro.
La ronde des audiences se poursuivra dans les prochains jours.
Gbagbo veut-il prôner de soutenir l’un des candidats en rupture de ban avec leur parti ? Soit donc Don Mello ou Jean-Louis Billon ? L’aloco semble cuit pour eux écartés par les grands juges, on peut opiner condamner pour ce vote qui parait censitaire, on peut déplorer l’absence des opposants mais ça change quoi in fine ? Pas grand-chose et comme si le Conseil constitutionnel voulait mettre ces opposants au défi de savoir rebondir autant trouver ce plan B que tous ont refusé autant qu’ils sont : Gbagbo ou rien ! Idem pour Thiam ! Or ici même si on sait que le scenario sénégalais n’est pas jouable Ouattara et son RHDP étant les grands favoris de ce vote, tant qu’à supporter les « transfuges ». Ainsi le candidat issu des coteries oppositionnelles qui aurait le soutient franc pourrait peut- être faire mouche !
Est- ce enfin cette idée qui fait son bonhomme de chemin ? A moins que ce ne soit celle d’une désobéissance civile genre l’appel à un boycott ou à un autre mouvement. ? En tout cas, ce ne sont pas des concertations pour rien et on attend de connaître le fin mot de ces rencontres.
Aujourd’hui Au Faso


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