1ères depuis l’instauration de la Ve République, la seconde depuis 2019, ces Municipales censées doter le Togo de 1 527 conseillers municipaux dans 117 communes. Plus de 3 millions d’électeurs sont allés aux urnes pour départager plusieurs partis. Les Bureaux de vote ont fermé hier à 18 heures. Et malgré les consignes lancées par le M66, du nom de ce Mouvement né le 6 juin dernier et jour anniversaire du président Faure Gnassingbé en dépit des intentions de ce M66, le scrutin s’est déroulé dans le calme dans presque toutes les villes du Togo, en particulier dans la partie maritime, Lomé.
Pacifier l’élection la FOSEL, et autres sécurocrates, mettre fin à cette sorte de signe indien élections-violences, voilà l’objectif du gouvernement. Mais au-delà de cette fonction régalienne, il s’est agi de contrer une «action séditieuse ourdie de l’extérieur», selon le ministre démissionnaire, Gilbert Bawara qui n’en démord pas : le M66 est le bras armés d’une nébuleuse internationale qui, via des Fakenews et un activisme débridé sur la toile tente de salir le Togo, et de profiter des manifestations pour déstabiliser le pays.
D’où ce vote sous la vigilance des Forces de l’ordre, lesquelles ont sécurisé les Municipales d’hier 17 juillet 2025. Il ne reste plus qu’à tout compiler, et à consolider pour que Dago Yabré, le président de la CENI puisse proclamer les résultats.
En 2019, le parti présidentiel, l’UNIR avait engrangé 60% des suffrages à ces élections locales. Boycottée ou absente ou peu implantée, l’opposition risque encore de se retrouver le bec dans l’eau. Du reste, ce que veut viser le gouvernement ce n’est pas cette opposition traditionnelle même si elle surfe sur ce M66, mais c’est ce dernier que les autorités ont dans la lorgnette. Jour tranquille en tout cas au Togo ce 17 juillet, où se sont déroulées des municipales.
Aujourd’hui au Faso


COMMENTAIRES