Il y a 14 ans survenait le printemps arabe en Tunisie, en Egypte, entre autres. Attention prévient IB du Burkina Faso, un « hiver noir, sanglant et meurtrier » risque de créer une « glaciation politique et sécuritaire », un chaos en Afrique de l’Ouest, si l’impérialisme triomphe !
Prémonition ? Ou tout simplement l’analyse d’un jeune chef d’Etat doublé de militaire qui gouverne un pays luttant contre le terrorisme ? Peut-être qu’il y a du tout cela à la fois. Mais c’est plus en clinicien de la sécurité et de la défense sur un air sankarisant que le Capitaine-président a fait à Bamako, lors de son discours à l’occasion du second sommet du Collège des chefs d’Etat de l’AES. Série de violences et de divisions, situation kafkaïenne avec des « conséquences désastreuses », selon IB, l’avenir en Afrique de l’Ouest pourrait être un succédané de la révolution de Jasmin par exemple les convulsions violentes en plus. Si et seulement si les « West africans » ne se réveillent pas de leur sommeil géopolitique. L’AES foi d’IB est une réponse, sinon une anticipation à cet Apocalypse Now qui se profile à l’horizon. Entre les « dirigeants cherchant des troncs d’arbres pour allumer le feu », afin de rendre cet hiver moins rigoureux, en conscientisant, et des Africains qui sabordent ces efforts en mettant de l’eau sur le feu, il y a assurément une lutte sans merci à mener. Pour prévenir le scénario cauchemardesque qu’il decrit.
Les impérialistes qui s’échinent à piller les richesses de la région sont toujours aux aguets. Et au clap de fin il y a 2 options : la liberté fruit d’une dialectique entre le maître « l’esclave » et la soumission synonyme de larbinisme et de défaite.
La métaphore de « l’hiver noir » qui a traversé le speech d’IB dans la capitale malienne se veut un avertissement : La sous-région est en proie à des troubles sécuritaires et géopolitiques, et seule une union sacrée est même de conjurer un « hiver » « noir » signe de cataclysme. Car la mort rodera, la douleur aussi. Et l’avènement de ce «hiver noir» faute de bois de chauffe risque de consumer l’Afrique de l’Ouest, à Bamako, IB a parlé sans filtre face à sa prévisibilité s’il n’y a aucun paravent.
Il peint un avenir de cendres, fait de sueur et de sang de grincements de dents, de deuils et d’exode, si les Africains ne font pas chorus derrière des dirigeants-combattants. La convergence des 3 pays vers un même but pour lui est une solution à ce qu’il subodore. Plaise à Dieu (mais aussi que les Africains se réveillent) que ce scénario du pire n’advienne point. Même si Allah n’est pas obligé d’être juste avec les hommes qui lui désobeissent.
Aujourd’hui au Faso


COMMENTAIRES