Près de deux mois après la libération des deux touristes français enlevés dans la région de la Pendjari (Bénin), l’opération suscite toujours la controverse. Et elle refait surface après des révélations d’un confrère français. Dans une série de tweet, Georges Malbrunot, journaliste français et grand reporter pour «Le Figaro», a révélé les dessous de l’opération militaire qui a conduit à la libération des deux touristes français enlevés au Bénin le 1er mai 2019.
Le 10 mai 2019, l’Elysée annonce dans un communiqué de presse, la libération de quatre otages dont les touristes français enlevés dans le parc de la Pendjari au Bénin, une Américaine et une Sud-Coréenne. Une libération qui, selon le communiqué de l’Elysée, est le fruit d’une parfaite coopération entre les autorités béninoises et burkinabè.
Dans un autre communiqué de presse, Florence Parly, ministre française des Armées, a salué «le précieux soutien des alliés américains de la France dans la conduite de l’opération [de libération]». Cette asymétrie notée dans les communiqués de l’Elysée et du ministère français de la Défense avait soulevé certaines interrogations, qui jusque-là, sont restées non élucidées.
Dans un tweet le 28 juin 2019, le journaliste français, Georges Malbrunot, a indiqué que «un confidentiel du Figaro a révélé que c’est un appel téléphonique de Donald Trump à Emmanuel Macron la nuit du 9 au 10 mai qui a déclenché l’opération de sauvetage des otages français du Bénin, décidée dans la foulée par le chef de l’Etat français».
Selon les sources (deux militaires impliqués dans l’opération) rapportées par le journaliste français, les Américains auraient caché au président Macron qu’ils avaient un otage qui est un agent de renseignement de la CIA avec les ravisseurs des touristes français. «Nous n’étions pas au courant de la présence des otages américain et coréenne», avait déclaré Florence Parly, la ministre française de la Défense.


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