Instigateurs des évènements du 1er août 2025 survenus à Yopougon, c’est avec ce qualificatif des faits que Moïse Lida Kouassi, ex-ministre de Gbagbo et Boubacar Koné ex-ambassadeur, ont été arrêtés à Abidjan.
Selon le procureur Brahman Koné, tout indique que ces 2 personnalités sont responsables des graves évènements qui ont eu lieu dans la plus grande agglomération d’Abidjan et fief de Laurent Gbagbo. La politique s’est-elle introduite au palais de justice en Côte d’Ivoire ? On sait que le patron du PPA-CI a créé aussi le mouvement « Trop, c’est trop ». Le Front commun, conglomérat PPA-CI-PDCI, porte aussi la marque du « Christ de Mama ». Un Front commun qui a fait quoiqu’on dise, une démonstration de force ce 9 août 2025 toujours dans le quartier Yopougon, par une manifestation au cours de laquelle, plusieurs milliers de partisans des 2 partis réclamaient l’intégration de Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, sur la liste électorale, et leur désaveu du 4e mandat. Tous ces faits justifient-ils ces arrestations de personnalités du PPA-CI ? Le parti le croit par la bouche de Sébastien Djédjé qui crie à un « harcèlement politico-judiciaire » et de Koné Katina, dont les propos sont du même tonneau. Grosso modo, pas besoin d’être introduit dans les arcanes politiques ivoiriennes pour comprendre qu’au fur et à mesure que la date du 25 octobre 2025 approche, ce genre de crispations sera légion. Surtout à partir du 15 septembre prochain, jour où l’on connaîtra la liste définitive des candidats à la présidentielle. Si les choses devraient rester en l’état, c’est-à-dire l’inéligibilité de Thiam et Gbagbo, avec comme seul candidat à un 4e mandat Alassane Ouattara, le bras de fer pourrait se durcir davantage. Tout va se jouer avant le 15 septembre si ces supputations étaient avérées.
Aujourd’hui au Faso
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