Des soldats français de l’opération Barkhane ont été visés hier dimanche par une attaque «terroriste» dans la région de Gao au Mali, qui a fait un grand nombre de victimes civiles, en plein sommet de l’Union africaine (UA) en Mauritanie voisine qui doit également se pencher sur des questions sécuritaires.
«Des militaires français de la force Barkhane (4 000 hommes, NDLR) sont tombés ce dimanche dans une embuscade tendue par des terroristes à la sortie qui mène vers la localité de Bourem», a déclaré une source militaire occidentale. Une source militaire malienne a confirmé cette information.À Paris, l’armée française a assuré qu’aucun soldat français n’avait été tué dans cette attaque.
«Il n’y a pas de mort parmi les soldats français», a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’état-major français des armées, le colonel Patrik Steiger.
«À 10h50 heure locale, 12h50 heure de Paris, des VBCI (véhicules blindés de combat d’infanterie) de la force Barkhane patrouillaient à Gao (centre-nord du Mali). Une explosion d’origine indéterminée a eu lieu et a causé un grand nombre de victimes civiles, dont des enfants. Les soldats de Barkhane qui étaient sur place sont tous de retour sur notre base de Gao», a-t-il déclaré, en refusant de préciser si des soldats français avaient été blessés ou non dans l’explosion.


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