L’information a été donnée par notre confrère Bamaba.net. Hier jeudi 5 décembre 2024, les 11 leaders politiques incarcérés depuis cinq mois ont été libérés. Les arrestations des 11 personnalités politiques, survenues le 20 juin 2024, avaient été perçues comme une mesure de répression, notamment en raison des accusations d’opposition à l’exercice de l’autorité légitime et de tentative de troubler l’ordre public. Issus de plusieurs partis tels que l’Adema-PASJ, le RPM, et le M5-RFP-Mali Kura, ces responsables politiques avaient exprimé leur désaccord par leur boycott des initiatives gouvernementales, incluant des réunions clés concernant la rédaction de la charte pour la paix.
Cette libération constitue un tournant important pour le climat politique du Mali. Cette décision, que l’on peut inscrire dans le cadre d’un effort global de détente et de réconciliation nationale pourrait ouvrir la voie à un renouveau dans le dialogue entre les acteurs politiques et les autorités de la transition.
Selon plusieurs sources, elle a été rendue possible grâce à l’implication de l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, président de la Commission de suivi de la «Charte pour la paix et la réconciliation». Il a joué un rôle central dans les discussions menées pour convaincre le président de la transition, Assimi Goïta, de faciliter la remise en liberté des leaders politiques. Cette initiative s’inscrit dans un plan plus large de détente et de reconstruction du climat social.
Selon notre confrère, le processus a commencé par le transfert des leaders politiques de leurs lieux de détention initiaux, tels que la prison de Bamako et celle de Koulikoro, vers la prison centrale de Kéniéroba, une structure plus moderne située à 65 km de la capitale. C’est là que M. Maïga avait présenté cette mesure aux leaders lors d’une rencontre préalable le samedi précédent. La demande officielle de libération a été soumise le lundi, et la validation par le tribunal a permis cette libération historique aujourd’
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