Quel est le bilan humain causé par l’ouragan Chido à Mayotte ? Pour le moment, rien de précis officiellement 22 victimes confirmées. 70% des habitants ont été touchés, beaucoup de personnes sont sans nouvelle de leurs proches. L’existant matériel et infrastructurel lui est catastrophique. Un paysage de désastre, avec maisons, arbres, bateaux détruits par la Nature qui s’est déchaîné sur cette île française et qui a léché ce lundi 16 décembre Cabo Delgado au Mozambique.
Les autorités françaises à commencer par le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’y est rendu le 17 décembre pour pour 3 heures. Emmanuel Macron, le chef de l’Etat s’apprête à fouler le sol de Mamoudzou, ce jeudi 19 décembre transformé en univers de Apocalypse Now !
Vu d’Afrique, il est vrai que c’est Chido qui a perpétré la destruction de cette île de 390 000 habitants. Mais aussi, Mayotte, c’est un bout d’Afrique perdu au milieu de la mer, tant ici aussi les inégalités et les retards de développement sont prégnants ! A Mayotte, Guyane, Martinique, il y eu même des mouvements contre la vie chère, il y a 7 ans de cela.
Mayotte est le maillon faible de ces DOM-TOM français et Chido n’a fait que mettre en exergue l’écart abyssal qui existe entre la vie à Mayotte, et en France hexagonale !
Rien n’est comme à la métropole, et les secours et différentes actions se font à partir d’une autre île : La Réunion distante de 1 400 km de Mayotte. Ce bout de terre victime de Chido, connaît à l’occasion de ce drame, l’insigne marque d’un pays dit département d’outre-mer de la France mais aussi le sceau de l’indigence ! Jusqu’à présent, l’eau et l’électricité ne sont pas rétablies, l’hôpital de Mamoudzou est au ralenti.
La bouffe et l’eau potable sont rationnées… Ce n’est pas un peu l’Afrique, du moins véhiculé par les clichétons de certains médias et ONG ? Lorsqu’un pays africain est touché par une catastrophe, c’est l’occasion pour certains médias de ruer dans les brancards pour souligner, les faiblesses de ce Tiers-Monde, où il n’y a rien et où il faudra tout construire, et venir en aide de façon indéfinie !
Mayotte offre un contre-exemple, car excepté le passeport français de ces Mahorais, dont le tiers vient des Comores laquelle île se coltine vêtements et nourriture pour les Mahorais, qu’est-ce qui les distingue face à Chido à un bout d’Afrique ? Pas grand-chose, et ce qui fait enrager les habitants de cette île c’est qu’ils se rendent compte, qu’ils sont bien Français, sur le papier, mais en réalité, rien à voir avec un de Paris, Nantes ou Bordeaux !
Chido ou le malheur d’un DOM-TOM encombrant pour la France métropolitaine, où problèmes politiques se greffent à d’autres économiques liés aux sensibles questions des retraités, du pouvoir d’achat de la pénibilité du travail, de la sécurité et son succédané, l’immigration. Mayotte, c’est un lopin d’Afrique frappé par Chido !
La REDACTION


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