L’union africaine (UA) par la voix de son président en exercice de la Commission Moussa Faki Mahamat a condamné ce qu’elle nomme carrément de «meurtre» et invité le pouvoir américain à éradiquer le racisme du pays.
A Hararé au Zimbabwe, l’ambassadeur américain a été convoqué pour s’expliquer.
Il n’est pas jusqu’au Forum des anciens chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique qui n’ait désavoué ce geste raciste du Minnesota.
Ce Forum d’ex-présidents qui a vu le jour en 2006, sous le magistère de Nelson Mandela, a clairement marqué sa réprobation relative à cette mise à mort de George Floyd par son porte-parole Nicéphore Soglo, l’ex-président du Bénin. Verbatim «Qui oserait traiter de la sorte de nos jours un Européen, un Chinois … ? Trop, c’est trop…».
En Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa avait invité il y a quelques jours Donald trump à sortir de cette «impasse raciale». Puis la nation arc-en-ciel, fort de ce passé d’apartheid est montée d’un cran hier avec la manifestation de milliers de citoyens, sous le signe du «Black lives maters», la vie des Noirs compte.
Une Afrique du Sud bien placée pour donner des leçons aux Etats-Unis en la matière. La période ségrégationniste fut une époque où les Noirs ont payé le prix fort, les pratiques de ce développement séparé. Il aura fallu le thaumaturge Nelson Mandela, pour que cette nation se réconcilie avec elle-même, mais aussi les bonnes dispositions de la part de Frederick De Kerk pour cet aboutissement heureux. Les émeutes planétaires désormais, suite à la mort de George Floyd, sont l’extériorisation d’un «Basta» à toutes les injustices dues à la couleur de la peau.
L’exemple sud-africain pourrait inspirer la grande Amérique, qui depuis l’après-pères fondateurs n’a jamais pu se dépêtrer de la phobie des Noirs : Du ku klux klan aux suprémacistes blancs, c’est la même idéologie raciste qui est véhiculée. Reste à savoir qui sera le Nelson Mandela américain. Martin Luther King réveille-toi !
La REDACTION
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