Sa voix a bercé plusieurs générations et il a fait danser tant d’autres au rythme de ses mélodies. La star mondiale du reggae, acteur, chanteur, auteur-compositeur, Jimmy Cliff est mort en Jamaïque à l’âge de 81 ans, des suites d’une pneumonie selon sa veuve. « C’est avec une profonde tristesse que je partage la disparition de mon mari à la suite d’une crise convulsive suivie d’une pneumonie », a-t-elle écrit. Avant d’ajouter : « Je suis reconnaissante envers sa famille, ses amis, ses collègues artistes et ses collaborateurs qui ont partagé son parcours. À tous ses fans à travers le monde, sachez que votre soutien a été sa force tout au long de sa carrière. »
Il vu le jour le 30 juillet 1944, à James Chambers en Jamaïque où il avait écrit ses premières chansons dès l’école primaire. C’est en s’installant à Kingston, avec son père, à l’âge de 14 ans qu’il avait adopté son pseudonyme, Jimmy Cliff. Démarchant les producteurs de musique de l’île avec acharnement, il n’avait pas obtenu gain de cause. Pas plus en participant à des tremplins. Un soir de 1961, en chantant devant un restaurant nommé Beverley, il essaya d’en convaincre les propriétaires de produire sa musique en échange de la mention du nom de l’établissement dans une chanson. Cela encouragea un des propriétaires, Leslie Kong, 30 ans de lancer sa société de production, Beverley’s. Son troisième single, Hurricane Hattie, rencontra le succès alors que le chanteur n’avait que 17 ans. D’autres réussites locales suivirent. En 1964, Cliff fut choisi pour représenter la Jamaïque dans le cadre du World’s Fair de New York. La même année, il fit partie d’un programme de ska aux côtés de Toots & the Maytals, Prince Buster et Byron Lee.
Le chanteur a obtenu deux fois le Grammy Award du meilleur album de reggae : en 1986 pour Cliff Hanger ainsi qu’en 2013 pour Rebirth. En 2010, il est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame. Il rejoint alors des stars telles que Ray Charles, Elvis Presley, Aretha Franklin ou encore Elton John.
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